Magazine Journal intime

J'ai les boules !

Publié le 29 janvier 2009 par Wawaa

Y'a des jours comme ça où on ferait mieux de pas se lever. Aujourd'hui c'était un peu ça. A 4h45 en me levant, déjà, je n'avais pas du tout envie de me lever, non. J'aurais bien remis la tête sous la couette pour dormir 2 ou 3 heures de plus. Mais à 4h53 j'ai osé sortir du lit, j'en ai frissonné d'effroi. En prenant ma douche, j'ai réussi à me foutre du shampoing dans les yeux. Tiens d'ailleurs en ce moment, j'utilise un autre shampoing, enfin c'est presque le même sauf que la bouteille est pas rose mais jaune. C'est le Elsève qui ultrahypermégalisse les cheveux. Ca ne lisse pas les cheveux comme le montre l'image mais c'est quand même pas mal.

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Et donc dans mes yeux ça piquait grave. Un était tout rouge comme une tomate voire comme une fraise des bois, c'est dire ! Un petit coup de sérum physiologique et c'est comme Mars, ça repart. Je bois mon chocolat, pis j'pars au boulot, vers 5h43. C'était bien chouette , le ciel était dégagé : on voyait bien toute la myriade d'étoiles haut perchées dans les fins fonds du système solaire et bien plus loin, tellement loin qu'à pied ça prendrait une éternité interstellaire. Du coup là je me suis dit quand même que me lever super tôt ça valait quand même un peu l'coup !


Arrivée au boulot je découvre avec stupéfaction qu'aujourd'hui, au lieu d'avoir 2 palettes de boisson à décharger j'en ai 5. Youhou, fun rigolo dites donc ! Bacchus et Dyonisos se foutent de ma gueule ou quoi ? Je savais que j'allais être un peu chargée, j'avais calculé 2 palettes et demi, mais 5 ? Y'a eu copulation de palettes pendant le transport ? Rien de tout cela. Samedi c'était la méga tempête et avant 9h j'avais préparé mes commandes et une collègue les avait envoyées vers la base. Et cette commande aurait du arriver mardi, mais les conditions actuelles ont fait que nous n'avons rien reçu et que le patron a pensé relativement légitimement que cette commande n'était pas arrivée à destination. C'est pourquoi mardi nous avons refait des commandes pour aujourd'hui, mais cette commande s'est cumulée avec celle de samedi et là c'est le drame donc !


En triple, en double, en trop, je déborde de réserve et surtout je perds un temps fou à charger le rayon même si j'ai quelques bras venus à mon aide. Quand tout passe, 5 palettes, ça y va les doigts dans le nez. Mais quand la moitié ne passe pas en rayon, c'est double effort, parce qu'il faut remonter une palette d'un côté avec ce qui ne rentre pas et c'est usant, crevant, épuisant.


Du coup la matinée, stressante, s'est terminée dans la sueur et la nervosité, moyennant qu'après j'me suis défoulée en faisant des courses : de la limonade, des clémentines, des bananes, du fromage à raclette, du jambon. Ouais j'avais envie d'une raclette et je n'avais pas envie de subir d'autres contrariétés comme une frustration alimentaire.


Bref. J'rentre chez moi avec mon bardât, j'mange pis à 13h direction le docteur. Bah oui, il fallait que j'y retourne avant le 29 Janvier ! Ouf, ça tombait bien, c'était aujourd'hui ! Pourquoi donc ? Pour montrer mon sein droit agrémenté de bouboules intitulées "Formations kystiques post traumatiques sans gravité" par l'échographe ce à quoi j'avais répondu "Hein ?", mais aussi pour prolonger les soins liés à mon accident de trajet/travail, et également pour demander un traitement pour soigner mon genou, cet espèce de sale articulation qui s'coince douloureusement et qui craque. J'arrive donc à 13h15 au cabinet, en me disant "youhou, si je suis la première, je n'ai que deux heures à poireauter". Oui, il faut arriver tôt chez ma généraliste, c'est une star très convoitée. Malheureusement en entrant, ça grouillait de vieux là dedans. Et ça papotait. J'avais pris mon arme anti-ennui : mon cahier.

Oui parce que je projette d'ouvrir un quatrième blog, un truc un peu intellectuel qui me ressemble beaucoup d'ailleurs ! Et donc j'écrivais, j'écrivais et j'écrivais et vers 14h après avoir regardé ma montre j'ai piqué du nez pendant que les 4 autres papotaient. Je me suis éveillée 30 minutes plus tard alors qu'ils étaient au milieu d'une trépidante conversation, dont je n'ai retenu que cette phrase "Elle labourait, elle était bonne". Mais bien sûr. Blablablablabla, à 15h10 docteur arrive. Et pis moi, bah j'ai sagement attendu jusqu'à 17h10 hein ! Qu'ai-je fais pendant ces deux heures ? J'ai parlé de la tempête avec les autres madames, j'ai repiqué du nez, j'ai lu des paris match d'un œil peu attentif parce que les histoires des people et la publicité c'est bien nul à lire.


Et pis est venu mon tour. Je me suis fait peloter les seins, elle a mis le doigt sur la douleur. J'ai poussé un petit cri, mais pas de plaisir. Elle a dit que les bouboules c'était pas grave, mais qu'on surveillerait annuellement. D'accord madame le docteur. Dis madame on peut soigner mon genou ? Voilà, tout est dit tout est fait, je suis prolongé en soin d'accident de trajet-travail pour un mois, j'ai des petites gélules pour ma gonalgie (le mal du genou) et à la fin elle m'a dit "Et profitez de la vie hein ? ". Euh, madame le docteur, pourquoi tu m'dis ça ? T'es bizarre aujourd'hui toi !

Trépidante journée, n'est-il pas ?


Gersicotti Gersicotta
Pondéralement Vôtre


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