Passarinho

Publié le 29 janvier 2009 par Domino

© yann stofer


Déjà il y a un petit détour à faire , il y a les photos de yann stofer non publiées par redux (j'en profite pour lui piquer ces palmiers qui me donnent envie de tout planter là et monter dans un avion).
Ensuite j'ai bien regardé une interview de devendra banhart sur sa discothèque et dès demain je suis chez gibert pour m'acheter l'intégrale de caetano veloso, le 2e album de karen dalton et encore pas mal de choses.
Après on sort, on voit des gens gentils, drôles, un ex pas si ex qui prétend se mesurer à son propre fantôme, on travaille et on sent qu'on a l'esprit qui se dégourdit les jambes, on téléphone à ce garçon à interviewer qui fait palpiter les parisiennes… Et voilà mon esprit commence à s'émouvoir à comparer, à dire que lui il n'aurait pas parlé comme ça, fait des blagues attendues, usé de cette semi-familiarité, je sens que ma voix est de plus en plus glacée, je chute vers des degrés sous zéro, inversement proportionnels à mon émotion, je raccroche sèchement sans avoir organisé de rendez-vous ; bravo petite journaliste en herbe.
Comment tu fais toi ?
Je lis formules et phrases (il faut arrêter cet ostracisme de principe qui lamine la beauté masculine. Un peu d'intelligence : Devendra Banhart et les Strokes c'est mille fois mieux que Franz Ferdinand), oui je prend tout à coeur, pas comme en septembre, pas comme en octobre, pas comme en novembre, pas comme en décembre.
Comme en janvier, frigorifiée par ces nouvelles rencontres et pensant aux journées refuges d'août.