De qui se moque-t-on ?

Je me marre. Des milliers de personnes dans la rue et le gouvernement n’entend pas changer de direction (c’est quoi, déjà, la définition du mot « démocratie » ?). Des sifflets dans la Manche et hop ! un préfet qui s’en va (ça, c’est de la réaction proportionnée, de l’acceptation de la critique, de l’ouverture comme on dit). Mais ce qui m’amuse le plus c’est encore la polémique à propos du nombre de manifestants à Marseille, hier. 20 000 selon la police. 300 000 selon les syndicats (source « C dans l’air », France 5). Certes, on sait que le Marseillais a tendance à exagérer (même si on tente, ici-même, de nous prouver le contraire). Alors le Marseillais syndicaliste, je n’imagine même pas… mais tout de même ! D’un côté, on a la préfecture, justement, qui entend sauver ses fesses et minimise le mieux qu’elle le peut (« non non, pas grand monde, juste deux ou trois. Des gamins, on a envoyé les ilotiers »). De l’autre le syndicaliste (Marseillais) qui veut montrer que quand il mobilise, ça se voit (« des millions qu’on était, de quoi boucher le vieux port et ridiculiser la sardine »). OK. Mais franchement. De 20 000 à 300 000 y’a quand même une sacrée marge. Alors Uusu, toi qu’a des contacts là-bas, tu n’aurais pas deux ou trois clichés histoire qu’on se rende un peu compte de qui exagère ou qui minimise. Le plus.Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu