De 1977 à 1982 une nouvelle formule verra le jour. Le logo est retravaillé, cette fois de manière un peu plus intelligente : quitte à laisser place au contenu, autant retravailler le titre dont le cartouche devient comme un spot d'éclairage. Les caractères, mis en italiques, sont penchés pour créer une dynamique. Même si l'éclaté jaune ressemble dorénavant à un furoncle, le choix de l'ensemble est plutôt bon après pas mal de déboires.
Malheureusement le reste tourne au délire : les annonces textuelles font une apparition encore plus marquante et on tente de faire cotoyer deux univers sans élégance (photo du gadget et dessin de personnage) avant de concentrer le contenu sur un seul élement. Les coins de page commencent à faire office d'informations supplémentaires. Mais à force d'ajouts, on ne comprend plus rien, le titre lui même entrant parfois dans la danse en étant mis au second plan de l'image principale.
Une seule couverture osera l'épure, dans un pur effet d'annonce visant certainement à muscler les ventes : le numéro 443, annonçant la mort de Rahan.
Depuis la création de la revue, un peu plus de 10 ans ont passé. Le constat n'est pas chatoyant : l'identité semble bel et bien perdue. Mais surtout, les compositions hideuses et la surenchères d'élements semblent être la seule solution trouvée pour capter un lectorat populaire. Ce genre de solution continue malheureusement d'avoir cours aujourd'hui.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble