L’inconvénient de vivre dans un pays où tout est ouvert 7 jours sur 7, c’est que rien ne nous force, comme en France, à s’arrêter totalement une journée.
C’est pourquoi j’aime les journées comme aujourd’hui. Où aucune obligation ne me force à sortir, à m’habiller ou suivre un horaire.
Le petit déjeuner s’éternise, le déjeuner est finalement pris en milieu d’après-midi. Une balade s’improvise, invitée par la lumière basse de fin d’après-midi. Une brioche dans la vitrine de la boulangerie me tente, et ça se termine en goûter de fin d’après-midi, avec un thé brulant. Et puis d’autres choses sans importance: quelques coups de fils, pas mal de temps sur le canapé, sous une couverture, à zapper devant la télé. Du linge qui sèche, un plat qui mijote, un magazine ouvert sur les genoux… Et une soirée qui s’annonce: des tartines de fromage en guise de souper, un bain aux huiles hydratantes et, enfin, les dernières pages de mon bouquin.
Pas de règle, pas d’obligation, seulement le rythme de la journée qui me porte: c’est le genre de dimanche qui, une fois de temps en temps, remettent tout le reste en perspective.
Bonne semaine à tous !