Chronios et Paphnuce
Cependant cette permission divine est rationnelle, car il est impossible que
celui qui pense et vit avec droiture succombe dans des fautes de déshonneur ou
d’égarement du fait des démons. Par conséquent, tous ceux qui embrassent la
vertu pour une fin perverse, le vice de complaire aux hommes ou l’infatuation
des pensées, ceux-ci aussi tombent par suite de faux pas. Pour leur utilité,
Dieu les abandonne afin que, ressentant grâce à cet abandon la différence qui
résulte du changement, ils corrigent ou leur intention ou leur action. Tantôt,
en effet, l’intention pèche, lorsqu’elle a lieu par une fin mauvaise, tantôt
aussi l’action, lorsqu'elle se fait d’une façon perverse ou non selon la
manière qu’il faut.
évêque Pallade :
vies
d'ascètes et de Pères du désert