Histoire Lausiaque - extrait LXXXII

Publié le 02 février 2009 par Moinillon
Chronios et Paphnuce
Cependant cette permission divine est rationnelle, car il est impossible que celui qui pense et vit avec droiture succombe dans des fautes de déshonneur ou d’égarement du fait des démons. Par conséquent, tous ceux qui embrassent la vertu pour une fin perverse, le vice de complaire aux hommes ou l’infatuation des pensées, ceux-ci aussi tombent par suite de faux pas. Pour leur utilité, Dieu les abandonne afin que, ressentant grâce à cet abandon la différence qui résulte du changement, ils corrigent ou leur intention ou leur action. Tantôt, en effet, l’intention pèche, lorsqu’elle a lieu par une fin mauvaise, tantôt aussi l’action, lorsqu'elle se fait d’une façon perverse ou non selon la manière qu’il faut.
évêque Pallade : vies d'ascètes et de Pères du désert