Tout va bien je vais bien, le cerveau dans le coton; pas dans le formol, attention!
Je courbe l'échine et j'apprends la patience...
Est ce cela vieillir?
Mon destin est entre les mains du marionnettiste.
Le monde autour de moi me rends triste alors je m'accroche à mon quotidien, je relativise, j'aime d'autant plus ceux qui m'entourent et j'apprends la patience.
Je garde un oeil sur ma fille qui chausse du 36 et met du 12 ans et je lui apprends la patience. Ma fille ma Bataille; la regarder grandir, apprendre; l'aimer comme elle est et être la plus juste possible. Pas le droit à l'erreur. Terrible pression.
Ma vie sentimentale et sexuelle est inexistante, ça m'angoisse parfois; finalement je sais que pour le coup la patience sert à quelque chose et puis et puis je me vois partir en retraite, quitter le monde pour du vrai du beau.
J'ai du mal à accepter l'inacceptable, à ne pas être dégoutée, à baisser les bras. J'aime toujours autant boire un bon verre, manger un bout qui réjouit les papilles. Partager mes pensées devient difficile, une espèce de décalage. Je suis une diarrhée de parole après un long silence. J'apprends à être seule et j'apprends toujours et encore la patience... Mon regard porte des lunettes, la fatigue de toutes les informations quotidiennes. Mon œil est aiguisé, l'appareil photo est là pour capturer, photoshop pour enjoliver...Travail de patience.
Bonne bourre!