Magazine Journal intime

Week-end théâtral – acte 2

Publié le 04 février 2009 par Anaïs Valente

Dimanche, début d'après-midi.  J'apprends que je suis invitée pour aller voir, enfin surtout entendre, Tina Arena, dans mon magnifique théâtre namurois.  Hein qu'il est magnifique mon théâtre ?  Le plus beau de tous les théâtres du mondeuh, c'est celui, qui se situe dans ma ville (à chanter, of course, sur l'air du « plus beau de tous les tangos du mondeuh »).

Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie.

De Tina, je ne connais qu'une chanson « aller plous haut, aller plous haaaaaaaaaaaaaaaauuuuuuut ».  Mais je suis sûre que j'aimerai les autres, passque j'aime sa voix et son petit accent très typique, que je prends pour un accent italien (ben oui quoi, elle s'appelle Tina Arena), alors que c'est en fait, paraît-il, un accent australien.

Et je ne suis pas déçue, elle a une voix extraordinaire, son répertoire est à la fois tendre et fort, calme et dynamique.  Elle se donne et se déhanche.  Elle aime la Belgique et ses « bonsoir Namour, ça va Namour, merci Namour », me font mourir de rire.

Je ris puis je pleure en entendant « je m'appelle Badgad », chais pas pourquoi, mais cette chanson me met toujours la larme à l'œil...

Puis y'a « aimer jusqu'à l'impossible », et le magnifique duo « I want to spend my lifetime loving you », et le superbe « s'il m'est donné », écrit avec Patrick Fiori.  Finalement, j'en connaissais plusieurs, de ses chansons...

Et puis on est presque deux heures plus tard et c'est fini.

Notre petite bande monte ensuite à la « cafeteria » (ça porte un autre nom, plus chic, mais il ne me revient pas) du théâtre, magnifique salle où nous attendons Tina, des fois qu'elle passerait faire un petit coucou.

La voilà, toute frêle et fluette.  Nous quittons les lieux en la saluant au passage.  Elle est pas contente, la Tina, passqu'une de la bande a envisagé un bref instant de faire une photo avec son portable.  Un très bref instant, vu le regard glacial et le « Madaaaaame, keske vous faites ? » que Tina lui lance.  Oulah keskelle est pas contente du tout du tout du tout.  Bien moins souriante que sur scène.  ça jette un sacré froid sur l'assemblée.  Bon ok, le droit à l'image, la peur de la première ride, le souci de tout contrôler, je comprends, mais ça peut être dit plus gentiment, non ? 

Nous quittons donc définitivement le théâtre, encore abasourdies.

Je rentre chez moi, déçue de cette fin de spectacle plutôt glaciale.

Et un petit souvenir, un :


Je m'appelle Bagdad
envoyé par labiod07

Je m'appelle Bagdad

J'ai vécu heureuse
Dans mes palais
D'or noir et de pierres précieuses
Le Tigre glissait
Sur les pavés de cristal
Mille califes se bousculaient
Sur mes carnets de bal
On m'appelait
La Cité pleine de grâce
Dieu
Comme le temps passe
On m'appelait
Capitale de lumière
Dieu
Que tout se perd
Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée
Je vis sur mes terres
Comme une pauvre mendiante
Sous les bulldozers
Les esprits me hantent
Je pleure ma beauté en ruine
Sous les pierres encore fumantes
C'est mon âme qu'on assassine
On m'appelait
Capitale de lumière
Dieu
Que tout se perd
Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad

Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée
Mes contes des mille et une nuits
N'intéressent plus personne
Ils ont tout détruit
Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée



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