Toutes des connasses !

Publié le 04 février 2009 par Britbrit


Nous ne sommes pas jalouses. Et de nos congénères féminines, encore moins. Non, non, non. Par contre, s’il y a bien quelque chose que l’on exècre par-dessus tout ce sont bien elles : les connasses. Les légères d’esprit ça passe, les frustrées et autres bourriques d’accord, mais les connasses vraiment vous ne pouvez pas les sentir.

Avant de nous plonger au cœur du sujet, et pour reprendre les bases d’une bonne dissertation philosophique, commençons par reprendre la définition du mot « connasse ».
Selon le Larousse, la connasse est une imbécile, une idiote. Wikipédia nous donne le sens de prostituée peu expérimentée ou de bas étage. Quant à mon dictionnaire intérieur, il décrit la connasse comme une pétasse idiote qui n’a peur de rien, et surtout pas de sa propre connerie. Souvent fourbe et méprisable, elle a le don d’énerver son prochain au plus haut point. Surtout vous.

Bien que je ne sois pas encore reconnue par l’Académie Française, je pense que c’est sur ce dernier principe que nous allons nous appuyer pour décrire quelques connasses qui nous rendent la vie moins jolie et savoir comment les contrer si c’est encore possible.


L’ex-nulle de 5e B
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne transpirait pas l’intelligence (pores bouchés ?).
Fan inconditionnelle des World Appart et des NKOTB (New Kids on the Block), ses principales activités extrascolaires consistaient à se maquiller gratos avec les fards à paupières disponibles sur les présentoirs Bourgeois du Monop’ et à tester toutes les techniques pour se faire une coque bien gonflée avec sa frange.
Sa grosse ambition dans la vie : devenir coiffeuse ou esthéticienne. De quoi vous avoir bien fait rigoler pendant des heures, vous qui rêviez de devenir ingénieur en aérospatiale avec votre Bac S.

Pourquoi elle vous fait moins rire aujourd’hui ? Tout simplement parce qu’elle est aujourd’hui une des femmes les influentes du canton, comprendre une connasse de patronne avec 5 cinq salons de coiffure à son actif, qui roule en Audi TT.
Même Capital l’a réclamée à corps et à cris pour son émission « Artisan-coiffeur : la grande culbute du porte-monnaie ».
De votre côté, la situation est un peu moins glorieuse. 8 ans après avoir terminé vos études en techniques de commercialisation de moumoutes capillaires, vous remboursez encore votre prêt étudiant en préparerant des Chicken Dips chez Quick, Mc Do n’ayant pas voulu de vous.
Taux de connassitude : +++

Peut-on sauver malgré tout sauver son honneur ?

Oui, si vous évitez soigneusement de passer devant un de ses salons de peur qu’elle ne vous reconnaisse et vous offre ses services « à toi qui devais avoir un brillant avenir, comme quoi on peut se tromper…» dans le cadre de son association caritative « Un pauvre, une coupe au bol ». Parce que la connasse, elle a bon cœur en plus !


La mannequin
C’est la connasse classique par excellent, celle que l’on aime toutes détester sauf si on s’appelle Kate (Moss), Jourdan (Dunn) ou Bar (Refaeli) mais à qui on rêve en secret de ressembler, ne serait –ce qu’un tout petit peu de rien du tout.
Jambe de 3 mètres, chevelure de rêve qui bouge comme s’il y avait un doux ventilateur en permanence devant son fin visage, cuisses fermes et regard de braise, elle est parfaite. Même Photoshop ne sait pas où gommer les imperfections.
Ceci est sans compter son petit accent slave ou brésilien qui, quelle que soit l’énormité de sa pensée, fait que la moindre phrase prononcée devient parole divine.
Je passe volontiers sur le fait que quand elle se trouve dans un endroit, on ne voit plus qu’elle. Et malgré votre titre de « fille trop bonne » décerné par les copains de votre neveu de 15 ans, à côté d’elle vous ressemblez à un mélange de Ugly Betty et de Benoît XVI. Autrement dit, une hybridation contre-nature.

Taux de connassitude : +++++



Comment passer outre ?
On oublie direct les maigres consolations intellectuelles du style « La beauté est éphémère », « Ce n’est pas l’apparence qui compte, mais ce que l’on a dans la tête », « Je suis belle, mais différemment » ou encore « Mes parents me trouvent canon ».

La seule façon pour ne pas se morfondre est tout simplement de se voiler la face en ignorant jusqu’à l’existence de ces créatures de rêve :
1.   Bien choisir ses amis. Les prendre de préférence plus laids que vous ; ils vous serviront de faire-valoir.
2.   Ne sortir que dans des endroits connus pour être fréquentés par des gens au physique moyen voire ingrat : loto de village, bar à informaticiens, maisons de retraites, foire aux cochons,…
3.   Eviter de travailler dans des entreprises misant sur la beauté de leurs salariés, même si quelques moches y subsistent pour remplir les quotas : agence de pub, compagnie aériennes, bars branchés, milieu de la mode,…
Préférez les sociétés de services informatiques, la DDE, préfectures, CAF et autres organismes publics qui rendent les employés aigris,…


La fille super sympa au prénom de sainte
Qui pourrait croire que derrière cette fille, incarnation on-ne-peut-plus-parfaite de la bonté, se cache en fait une véritable connasse ? Personne.
Elle aime son prochain plus qu’elle-même et c’est d’ailleurs à ce titre que tout le monde l’aime. Elle ne voit le mal nulle part, alors que vous le voyez partout ; pense que la paix dans le monde devrait être Cause Internationale, alors que vous n’y voyez qu’une utopie de miss Quercy-Rouergue ; donne de son temps aux restos du cœur tous les 24 décembre pendant que vous engloutissez à moitié pompette une cuisse de chapon farci entre deux tranches de foie gras.

Pourquoi aimer Sœur Emmanuelle et pas Marie-Charlotte la charitable ?

Sœur Emmanuelle, non seulement vous l’aimez du plus profond de votre cœur comme tous les français et les petits égyptiens des bidonvilles, mais en plus vous ne la croisez jamais. Cela risque d’autant moins d’arriver qu’elle est morte.
Mais Marie-Charlotte, elle est bien (trop !) vivante. Alors forcément, quand vous discutez ensemble au milieu d’une assemblée au cœur sensible,  il y a « la trop-trop gentille MC » et la « sans-cœur, que Dieu ait ton âme BritBrit ».

Résultat : vous devenez le monstre de service même aux yeux des nourrissons et des chatons. Les enfants, à qui vous avez juste piqué un Kinder Surprise pour ne pas tomber en hypoglycémie, vous haïssent tout bonnement et les grands-mères serrent leur sac à main dès qu’elles vous croisent. Par contre, elles n’hésitent pas à filer un petit billet à MC pour service rendu (20 euros pour mise en marche de la machine à laver) qui bien entendu refuse de prendre l’argent.
Non seulement elle est bonne, mais en plus elle est conne !

Taux de connassitude : + (même là je culpabilise d’avoir mis une croix…)


Votre voisine de palier.
Au début, elle était super cool. Quand vous avez emménagé, limite si elle n’est pas venue sonner à votre porte pour vous offrir un petit panier avec des cookies au chocolat.
Les ennuis ont commencé quand vous vous êtes aperçue que :
-   elle a un chien de 80 kg qu’elle fait régulièrement uriner sur votre paillasson,
-   elle organise très régulièrement des soirées beuveries les mercredis et jeudis qui commencent à 23 heures pour se finir à 4 heures. Petit gloubiboulga sur votre paillasson garanti le lendemain matin,
-   Elle adore chanter très fort et très faux les tubes de la variété française (Patricia Kaas, Garou, la comédie musicale « Les 10 commandements », Tryo,…)
-   Elle adore cuisiner le chou, surtout le matin ( ?).

Et si vous régliez vos petits soucis de voisinage à l’amiable ?
Le problème avec la connasse de voisine, c’est qu’elle est très sociable. Du coup, après vos quelques plaintes sur un des problèmes rencontrés, les pires bruits sur votre compte circulent dans tout l’immeuble. En moins de deux jours, les habitants pensent que vous êtes droguée, prostituée, que vous battez les animaux avec une « affection » particulière les canaries, que vous ne donnez jamais aux pièces jaunes ou au Téléthon(la voisine a vérifié dans votre boîte aux lettres), et anorexique (la preuve , y a toujours du vomi sur votre paillasson).
Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : déménager !

Taux de connassitude : ++++


Alors bien sûr, à la lecture de ces quelques portraits, vous me direz que j’ai oublié telle ou telle catégorie de connasses. C’est vrai. Mais dites-vous que comme chaque globe oculaire à son orbite et bien chaque conne à sa connasse. Et comme le dit si bien l’adage « On est tous le con de quelqu’un » !
NB : pour la conclusion, merci de vous plaindre à ma tante Yvette qui considère que chaque écrit doit s’appuyer sur une citation populaire. Quelle connasse celle-là !