De nos besoins

Publié le 29 octobre 2007 par Frysoler

Etaient-ils là, à l’origine…

Les viscères ont la parole, et ça sort brutalement, une giclée de sang sur le mur. L’interne écrit ses lettres chaudes et mes yeux sont bien forcés de s’en imprégner… La pulsion monte lentement, mais en est-elle seulement une… La bouche a décroché la machoire inférieure, et les larmes commencent à s’immiscer. Cette fureur révèle le besoin, tout ça ne rimait donc à rien. Tout ça jonche le sol, a libéré les murs blancs, a retrouvé son néant.

silence

Les viscères écoutent le frisson du corps réduit à ses vrais besoins. Et retranscrivent.

Rouge pour rouge, les doigts secrètent une première ligne sur le mur. Blanc.