Magazine Journal intime

Le serial killer hypnotiseur

Publié le 05 février 2009 par Frédérique Paresseuse

Dexter1

Quand les premiers Dexter sont passés à la télé, je me suis méfiée. Je ne doutais pas de l'originalité et de la qualité de cette nouvelle série, mais je n'étais pas dans le "mood" pour la regarder : overdose de tables d'opération, grande fragilité psychologique et chéri souvent absent. J'ai donc boycotté.

J'avais aussi peur du côté trash qu'induisait le pitch : la vraie vie d'un serial killer. Je m'étais déjà fait violence pour voir Epitafios (excellent, au demeurant), mais là, c'était au-dessus de mes forces.

Jusqu'à ce que Canal annonce la deuxième saison avec son slogan amusant (la série dans laquelle le gentil est le méchant). Ca a piqué ma curiosité et j'ai donc commencé à la regarder.

Résultat : je me suis avalée les 12 premiers épisodes en 2 semaines. Je mange, je rêve, je ris, je travaille par Dexter. Il squatte mes pensées. Impossible de décrocher.

D'abord, comme me l'avait promis mon chéri, ce n'est pas (trop) gore (beaucoup moins que Nip and Tuck par exemple).

Ensuite, grâce à la voix off qui explique les petits et gros soucis quotidiens d'un serial killer, c'est jubilatoire. Surtout quand ledit serial killer est incapable de ressentir la moindre émotion et qu'il est obligé de mimer la joie, la peine, l'amour... (A signaler à ce sujet, l'excellent jeu de Michael C. Hall vu en homo refoulé dans 6 feet under - que le monde des séries est petit !).

De plus, l'histoire est beaucoup plus riche qu'il n'y paraît. On voit en effet, au fil des épisodes et des révélations sur son enfance, la machine à tuer devenir humaine... on voit apparaître des failles dans sa personnalité bétonnée...

Mais tout ça ne serait rien s'il n'était pas entouré d'une flopée de personnages secondaires attachants : sa demi-soeur azimutée, le chinois obsédé, le latinos au coeur tendre...

Bref, un régal ! J'y retourne. Je viens d'attaquer la 2ème saison.


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