"dans l'attente de l'approbation d'une législation complète en matière de fin de vie, l'alimentation et l'hydratation (...) ne peuvent en aucun cas être suspendues par ceux qui assistent les personnes qui ne sont pas en mesure de décider pour elles-mêmes".
Silvio Berlusconi a appelé les médecins et les proches de Mme Englaro à renconsidérer leur décision, qu'il a assimilée au "meurtre d'un être humain qui est encore en vie". Mme Englaro pourrait encore "porter un enfant et se trouve dans un état végétatif qui pourrait changer". Silvio Berlusconi a expliqué :
"Si nous n'avions pas fait tous les efforts possibles pour éviter la mort d'une personne dont la vie est en danger, qui respire de manière autonome, je me serais senti coupable de non assistance à personne en danger".
Mgr Elio Sgreccia, président d'honneur de l'Académie pontificale pour la vie, s'est réjouit de la ténacité du chef du gouvernement :
"Eluana est vivante, elle a le droit de vivre et la communauté politique doit soutenir sa vie par tous les moyens à sa disposition".
Le cardinal Renato Martino, s'est dit de son côté "profondément déçu" par la décision de M. Napolitano.