Magazine Journal intime

English Lesson One : Twitter.

Publié le 08 février 2009 par Mélina Loupia
Bon, des web-addict, j'en connais.
Certains y passent leurs journées.
D'autres s'en tapent royalement, là où les restantes s'adonnent à d'autres plaisirs.
Et y a les adeptes qui ont plein d'ami(e)s et celles qui racolent pendant que parmi la foule, y a les grosses boulimiques
qui blablatent des heures les unes avec les autres.
Enfin, ne parlons pas des influenceuses, qui posent nues pour achalander le client.

Sauf qu'il se trouve que bon an mal an, j'en suis devenue.

Hélas.

Encore que.

C'est pas si mal que ça, pour entretenir de bons rapports de voisinnage.

Et de tous les outils de micro-blogging que j'ai pu tester, sans forcément en comprendre ni le but ni le mode d'emploi, c'est bien Twitter qui a la palme.

Ah, Twitter...

Hein, ça vous fait pareil.

Au début, on comprend rien comment ça marche ni à quoi ça sert, et à la fin, c'est pareil.

Et puis on tombe sur des gens gentils qui ont parfaitement intégré le truc et qui vous expliquent patiemment, pendant des jours et des jours, des heures et des heures, que tout de même, c'est facile.
Et même, des fois, y en a qui sont plus sympas que d'autres et qui avouent qu'avec Twitter Fox, c'est encore mieux.

Enfin c'est encore mieux si t'as déjà un compte Twitter, des tas de followers et que tu te fais followinguer et surtout, si tu tournes sous Firefox.

Sinon, laisse tomber la neige en Bretagne.

Alors j'ai écouté, cherché, installé et patienté.

Le truc, il est vachement bien, il t'apprend comment répondre aux twitts que tu reçois et qui te sont pas forcément destinés, Guy, il te met donc au courant de la moindre seconde de la vie de tes followers ou pas, et te permet donc de vivre par procuration Jean-Jacques.

Sauf que le truc, quand il se met à jour, ta vie sur Internet, à toi, c'est le grand freeze.
Ainsi, quand les Twitteux ils vont à confesse, chez moi, y a plus rien qui bouge, faut que j'attende que le petit train il passe.

Mais bon, si c'était ça le malheur, passe encore, je vais dans le cellier et quand je reviens, à nouveau, j'ai l'ADSL.

Non, le truc que j'ai appris aussi, c'est l'anglais.
Enfin, non pas que je sache pas le parler, l'écrire ni le comprendre, ça, c'est fait.

Mais j'ai vraiment du mal avec tous ces gens bien frenchies qui persistent à twitter in english.

Alors là je dis "But what the fuck, WHY?"

English Lesson One : Twitter.

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