Magazine Journal intime

Un fou vaut mieux que deux tu l'auras...

Publié le 09 février 2009 par Emanu124

En surfant sur mes sites favoris, je suis tombée sur un article rigolo - si l'on peut dire -  du journal Courrier International (excellent journal que je vous recommande chaudement par ailleurs)

A côté des grandes maladies mentales telles la schizophrénie ou la paranoïa, existent un certain nombres de syndromes rares d'origine neurologique et qui rendent ceux qui en souffrent un tantinet bizarroides.

Comme par exemple

  • le syndrome de l’accent étranger :  les personnes atteintes de cette maladie commencent subitement à parler avec un accent étranger – souvent d’un pays où elles n’ont jamais mis les pieds
  • Le syndrome de la main étrangère : les personnes qui souffrent de ce syndrome perdent le contrôle conscient d’un membre. La main “étrangère” peut contrecarrer le mouvement de l’autre main, par exemple en déboutonnant une chemise que l’autre main est en train de boutonner ou en écrasant une cigarette qu’elle vient d’allumer
  • Le syndrome de Capgras Ce trouble, qui porte le nom du psychiatre français Joseph Capgras, est la conviction délirante qu’un ami proche ou un parent est un imposteur.  Il existe également une forme de délire analogue, le syndrome de Cotard, où le patient est convaincu qu’il est mort, en décomposition ou qu’il n’a jamais existé.
  • La dysphonie spasmodique L’in­capacité de parler autrement qu’en vers, en chuchotant ou avec une voix de fausset
  • Le syndrome d’Alice au pays des Merveilles Ce trouble neurologique, qui tire son nom du fameux conte de Lewis Carroll, fait paraître les objets – et certaines parties du corps du patient – plus petits, plus grands, plus proches ou plus distants qu’ils ne le sont en réalité
  • La synesthésie Cette autre forme de perception brouillée se traduit par une étrange combinaison des sens qui conduit le patient à associer des chiffres avec des couleurs, des sons avec des goûts ou d’autres sensations

Ayant moi-même le grand bonheur de bénéficier d'une famille de toqués complets, à part mes ascendants et descendants (et encore ma mère est quand même borderline) j'ai quand même été inspecter par précaution mes collatéraux sous le nez pour vérifier s'ils n'étaient pas eux aussi, atteints d'un syndrome rare. J'ai aussi fait un petit check sur ma personne, par précaution. Et force est de constater, qu'après étude sérieuse, il s'avère ma famille et moi-même sommes atteints de plusieurs syndromes qu'on peut ajouter à la liste précédente :

  • Le syndrome du téléphonisme aggravé : touche généralement les mères et les pousse à confondre leur bras avec un téléphone. La victime pense donc que pour faire circuler le sang il convient d'appeler ses copines - et éventuellement sa fille - une quinzaine de fois par jour à raison d'environ une heure par appel. Et quand le téléphone sonne elle saute dessus en vol plané comme si sa vie en dépendait. Forcément, puisqu'elle considère que le téléphone fait partie intégrante de son organisme.
  • Le syndrome du mutisme marital : frappe essentiellement les hommes mariés dotés d'une femme très bavarde. Ils ne s'expriment plus que par "groumpfs" interposés. Les seules phrases qu'ils arrivent encore à articuler sont "passe-moi le sel" et "il fait quel temps demain ?".  Le traitement passe généralement par l'éloignement de l'épouse de façon à ce que le patient puisse enfin articuler deux mots de suite avant d'être coupé dans son élan.
  • La distributeurbancairosthésie : concerne les adolescents. Dans ce trouble, le jeune confond un adulte (père, mère, grands-parents, ou autres) avec un distributeur de billets. Il essaye donc constamment de tirer de l'argent et peut devenir irritable si les billets ne sortent pas. Dans les cas les plus graves, les sujets ont des visions et voient des logos de banque sur le visage de leurs interlocuteurs.
  • La marcophilie : pousse le sujet, souvent féminin, à vouloir acquérir uniquement des objets griffés, notamment dans le domaine de la maroquinerie. Dans les cas poussés dits de "marcophilie fachonvictimesque" la victime peut tomber dans des excès identiques à celles des addictions narcotiques. Elle est prête vider un compte en banque voire à agresser une petite vieille pour entrer en possession du must-have du moment.
  • La partirenvrillosthésie : les sujets - plutôt féminins - commencent à formuler des hypothèses délirantes sans aucun fondement. Ces hypothèses provoquant en général une hilarité incontrolable qui ne peut se calmer qu'à coup de doses intensives de relaxant musculaire ou par une contention en camisole de force.
  • Le syndrome du  questcequej'aifaitaubondieupourmériterça : est en général une réponse masculine à la maladie précédente. S'accompagne de soupirs accentués et de tics oculaires incontrolables dits "yeux levés au ciel". Dans les cas accentués, le sujet a également des haussement d'épaules nerveux ou a tendance à s'enfermer dans des pièces hermétiques...

Et vous alors, vous souffrez aussi d'un syndrome bizarre ? Allez dites tout à tata Manu...

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