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Le cerveau cassé…

Publié le 05 février 2009 par Pommette

Nicolas, qui est maintenant en maternelle, n’avait jamais vraiment été malade.

Il paraît, et je l’ai même étudié dans mes cours d’éducation à l’enfance, que les premières années en service de garde sont les pires au niveau des virus. Ils attaquent les enfants les uns après les autres sans relâche, mais par conséquent, ils forgent leur immunité et s’en porteront mieux à leur rentrée scolaire.

Mon bonhomme, qui a été en service de garde avant que j’ouvre le mien, et qui a vécu évidemment le mien, attrapait bien ces dit virus, mais, magie, ils ne restaient dans son corps qu’à peine 2 à 3 jours. Pendant ce temps, mon ti-loup, lui, se tappait des rhumes de 10 jours ou plus avec otites et autres complications!!!!

Depuis son entrée en maternelle en septembre dernier, Nicolas en est aujourd’hui à son 4eme virus (rhume ou grippe). Mais voilà, les positions ont changés. Mon Gabriel est en pleine forme, à peine effleuré par chacun des microbes. Pendant ce temps, Nicolas se fait ramasser d’aplomb par tout ce qui peut affecter son système immunitaire. À chaque fois, il manque plusieurs jours d’école et se tappe de la fièvre et des complications. C’est rendu que la secrétaire reconnaît ma voix quand j’appelle pour signaler ses absences.

Mon grand bonhomme, généralement pas habitué à être malade, a les yeux creux et cernés bleus et a peu d’énergie. Cet après-midi, puisque je l’ai gardé avec moi aujourd’hui, je lui ai demandé de faire une petite sieste. Il en a fait une grande de deux heures ce matin, mais je veux éviter les complications cette fois alors du REPOS!

Entendant ses amis s’amuser dans la garderie, Nicolas vient me voir, m’agané, piteux, sans vie et me dit: Maman, j’arrive pas à dormir! En plus, on dirait que mon cerveau est cassé! Ouch! Pauvre gros loup! Dans ses mots, j’ai senti dans mon corps comment lui se sentait. C’est fou les mots qu’un enfant peut prendre pour expliquer comment il se sent. J’ai réussi, presque 6 ans plus tard, à l’endormir dans mes bras en le berçant pour le rassurer comme quand il était bébé.

Je suis bien placé pour vous dire que les enfants grandissent trop vite… mais même si parfois, ils ne veulent plus de notre aide, c’est rassurant de voir qu’ils auront toujours besoin qu’on leurs disent je t’aime et qu’on les prennent dans nos bras… shut…il dort encore…

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