Magazine Humeur

Moi, c'que j'en dis, j'dis rien

Publié le 09 février 2009 par Didier T.
Décapitation d'un ingénieur Polonais par les Talibans. C'était hier je crois. Alors que pendant ce temps, la première partie de l'[excellente] émission Riposte animée par Serge Moati, était consacrée à Robert Badinter. Pour ceux qui l'auraient oublié, Robert Badinter a été garde des sceaux de 1981 à 1986 (et accessoirement Président du Conseil Constitutionnel ensuite), et qu'il est celui qui a porté la parole (contre vents et marées à l'époque) de François Mitterrand, à propos de l'abolition de la peine de mort [par décapitation] en France. Ce qui m'a marqué, c'est qu'il a dit avoir accepté qu'un téléfilm le concernant et concernant son action (l'abolition avec Charles Berling, diffusé récemment) soit réalisé après plusieurs refus. Pourquoi ? Parce qu'après avoir rencontré des étudiants, (collégiens ou lycéens, je ne sais plus), il a constaté que certains pensaient que la peine de mort avait été abolie juste après la révolution Française ! Comme quoi, je l'ai déjà dit plus tôt, rien n'est acquis, et quand j'en ai parlé (avec les mots choisis),à mon fils, il m'a répondu "quoi ? on coupait des têtes ?!"). Ben oui mon gars, et j'ai bien l'impression que l'instinct de mort de l'homme a de beaux jours devant lui, que ce soit par des barbares, ou par des hommes civilisés qui auront tout oublié un jour.
Petit tâcle bien senti envers Rachida, qu'il a gentiment renvoyée à ses couches et ses biberons, en évoquant la notion de législation du fait divers (ou un truc dans le genre qui veut tout dire finalement) et sur le fait qu'elle n'y connaissait rien en Droit. Je crois qu'il n'a pas tort.
Pourvu qu'il ne soit pas juif...
Le tango de l'éducation.
Hop ! Après une prestation que je juge ratée face à un Peyon péremtoire et buvant du petit lait, une déléguée CGT à la voix haut-perchée et qui franchement m'a laissé sur le postérieur, "nôtre" Ministre de l'éducation supérieure et de la recherche vient de déclarer aujourd'hui que la réforme concernant les enseignants-chercheurs serait reportée d'un an.
Hop hop hop ! Attention. C'est à double-tranchant. Pourquoi ? Parce que notre Ministre va pouvoir se cacher derrière le fait que cette réforme mérite d'être reportée car toute l'énergie doit être concentrée sur la lutte contre la crise. Moi je dis (et comme vous savez, c'que j'en dis..), que c'est une façon loin d'être élégante d'avouer un échec supplémentaire.
A côté de ça, on va nous raconter que celui qui me fait tousser garde le cap ? Oui ! Mais quel cap ?
SAUVEGARDONS L'OUTIL INDUSTRIEL FRANCAIS. Oké. 6 milliards. Bon, sur le principe, rien à dire. Maintenant, comment on fait ? Est-ce qu'on va vraiment sauver la mise (et donc les emplois) avec ça ? Je trouve ce jeu dangereux. Et toujours pas de relance de la consommation, toujours pas de répit donné aux Français pour qu'ils bouclent leurs fins de mois et qu'ils en mettent un peu de côté. Je ne partirai pas skier cette année. Tant pis.
132 problèmes réglés sur 133. Annoncé par Yves Jégo depuis l'avion qui le ramène à Paris pour rencontrer Sark... keuf keuf (pardon).
Il est où le développement durable là ?
Non mais franchement, ça vous fout pas les nerfs tout ça ? Moi si, enfin, un peu.
Enfin, moi, c'que j'en dis... j'dis rien.
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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