Sens-tu quand je vais mal ?
Ou passes-tu ton chemin sans te retourner ?
Parfois mon cœur est une pluie neigeuse,
il pleure en silence.
Poids des jours
comme un ciel de traîne.
J’avance au ralenti
sans être en apesanteur.
Le sommeil fuit.
Les questions l’accaparent.
Je cherche les réponses
dans une avalanche de doutes.
Un nœud intérieur
prend la liberté d’être.
J’apprivoise ce mal,
il n’est pas inconnu.
Ressac de la vie,
qui heurte le moi profond.
Je me laisse malmener
l’apaisement viendra, je le sais.
Avancer l’âme lourde,
c’est une histoire d’heures, de jours peut-être.
Etre mal… et repartir.
MLB