Contrairement à ce qu'affirme Le Figaro, le décès de la jeune femme, morte de soif et de faim hier soir (en attendant l'autopsie...), ne met pas un terme au débat sur la fin de vie, bien au contraire. Le Sénat qui a immédiatement observé une minute de silence lors de l'annonce de sa mort, a décidé d'aller jusqu'au bout pour adopter le décret-loi rendant obligatoire l'alimentation et l'hydratation des patients qui ne peuvent plus se nourrir eux-mêmes.
C'est l'aspect positif de cette affaire : le Sénat veut éviter une répétition de l’histoire. En clair, il n’y aura pas d’autres Eluana. Car, à moins d’un retournement au Sénat ou au parlement, l’alimentation et l’hydratation artificielle seront désormais considérées comme des traitements obligatoires.
Par ailleurs, cette mort subite (après 3 jours sans hydratation ni alimentation, alors que les médecins lui donnaient une dizaine de jours) sème le trouble. Plusieurs personnes ont demandé l’ouverture d’une enquête sur cette mort. Ce matin, le parquet pourrait demander une autopsie, une hypothèse déjà envisagée par les médecins en charge du dossier médicale d’Eluana Englaro.
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