Magazine Journal intime

Confiteor Deo omnipotenti

Publié le 10 février 2009 par Spicynico

Je ne sais pas si j'ai déjà évoqué dans cette colonne Vincent Delerm.

Je le reconnais, j'ai eu une courte période tisane sur canapé en velours, quand j'étais jeune, quand je montais chez Evie au septième, qu'on parlait de Marguerite Duras en écoutant Vincent Delerm et Carla Bruni*.

Mais depuis, Vincent Delerm, il m'a gonflé (alors que Carla Bruni, je l'aime toujours autant).

Et hier soir, je reconnais devant mes frères, j'étais à la Cigale, je me suis infligé cinq heures de concert de Vincent Delerm. Oui, ça a duré cinq heures ! Les gens hurlaient à la fin, un triomphe.

Pourquoi ? On m'avait dit : tu verras, Vincent Delerm, sur scène, c'est quelque chose, il se moque de lui-même, ah vraiment on passe un bon moment, gnagnagna*.

Mais Vincent Delerm, il ne sait pas jouer du piano, les musiciens étaient passables, le son était nul, et tout est affecté, maniéré, télécommandé, en un mot, facile.

Je voulais finir cette note par : Je crois qu'on ne s'était pas autant ennuyé à Paris depuis le concert d'Yves Duteil à l'Olympia en quatre-vingt-quatre. Mais j'aurais eu l'impression d'écrire comme Vincent Delerm - c'est une impression troublante.

* D'ailleurs, là, j'ai l'impression d'écrire du Vincent Delerm - c'est une impression troublante.


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