Ce soir, je ne dirai rien. Non pas que je n'aie rien à dire, simplement, j'ai pas envie. Ça arrive. Après une nuit à entendre le vent claquer sur mes volets (roulants), comme s'il était agi d'un ressac immense alors que la mer, à Niort... ça fait longtemps qu'elle s'est barrée, (n'est-ce pas Monsieur le ragondin ?), après une journée passée à passer de réunion en réunion pour constater au final que si je n'y étais pas allé, je n'aurais pas pu me rendre compte de la vacuité de certaines gens, ni de la volonté pas souvent mise en valeur d'autres (et je ne parle pas de moi, je me sens bien trop souvent spectateur assidu et empêcheur de tourner en rond, ce pour quoi je suis payé d'ailleurs) et après ou pendant une soirée qui commence plutôt agréablement dans l'odeur résiduelle d'une jeune femme croisée au moment du goûter et dans le calme apaisant d'une solitude qui, je le crois, est voulue finalement, je constate que je n'ai rien à dire. Enfin, rien sur ce qui se passe autour de moi, de façon générale ou plus près de moi.
Rien qui ne m'a fait vibrer aujourd'hui, ni dans le bon, ni dans le mauvais sens.
Juste cette impression que j'aimerais que le bateau brise la glace et qu'il reprenne sa route.
Mais ça, ça ne vous regarde pas. Le regard, ah oui, le regard...
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu