Je devrais recevoir mes exemplaires de Passionnément givrée dans le courant de la semaine prochaine. Ils se sont censés arrivés aux éditions de Mortagne vendredi, tout chaud de l’imprimerie puis partir vers les médias et vers ma maison en début de semaine. J’ai tellement hâte de les sentir, de les toucher, de les admirer. Il reste trois semaines avant la sortie de mon roman et j’ai l’impression qu’elles vont être les semaines les plus longues de ma vie.
Trois semaines contre 10 mois et demi d’attente, ça ne devrait pas me faire peur, mais les dernières jours sont toujours les plus durs. Surtout quand on les passe à stresser ! Je stresse parce que je ne peux plus rien faire, je ne contrôle plus rien et que c’est difficile de lâcher de prise.
J’ai discuté avec l’attachée de presse qui va s’occuper de promouvoir mon roman ce matin, j’ai pu ainsi en savoir plus sur les relations de presse. Tout semble très bien parti même si bien sûr, on ne peut pas deviner à l’avance quelles seront les retombées. Les médias contactés parleront-ils de mon roman ? Et si oui, en quels termes ? C’est difficile je trouve de vivre avec toutes ces incertitudes et d’essayer de se tempérer.
J’alterne entre : “Allez, je laisse voguer mes rêves de grandeur, mon roman va devenir un best seller et adapté au cinéma, yeah ! ” et entre : “non mais redescends sur terre ma petite et calme-toi ! ”
Ou encore : “si certaines personnes n’aiment pas mon roman, tant pis, c’est une simple question d’affinités et “Non c’est pas possible je vais me terrer chez moi si j’ai une seule critique négative !”
Je plains ceux qui vont devoir m’endurer dans la vraie vie les trois prochaines semaines !
Mais sérieusement, je sais que nous sommes entre de bonnes mains, mon roman et moi, et c’est l’essentiel.