Interruption momentanée des programmes

Publié le 12 février 2009 par Corcky
Cher ami lecteur,
Sur les conseils d'un éminent spécialiste qui a consacré sa vie à la sauvegarde des blouses blanches en détresse, je t'informe, par la présente missive, de mon intention de faire une retraite temporaire mais prolongée en des contrées moins hostiles.
Je m'en vais donc, le temps d'une respiration divine, me terrer au milieu des lapins, des canards, des mouettes et des Bos primigenius taurus (ces étranges ruminants pourvus de quatre estomacs, ancêtres directs d'une certaine ministre de la Santé que je ne nommerai pas ici).
Et puisqu'on aborde le sujet, ô combien spirituel, de ce qui touche au Divin, ne perdons pas les bonnes habitudes de ce blog, et informons-nous dans la joie et la bonne humeur:
Si tu pensais, lecteur, que le clergé de l'Église catholique n'est qu'un repère de négationnistes fans de Dieudonné, de nostalgiques du Troisième Reich et de Petits Chanteurs à la Croix de fer aimant marcher au pas de l'oie en chantant le Panzerlied, si ton misérable penchant laïcard et anticlérical de bas étage te faisait rire à gorge déployée sous prétexte que le Pape Benoît XVI est un ancien membre des Jeunesses Hitlériennes, si tu prenais un malin plaisir, sale petit athée intégriste, à conspuer l'Opus Dei et les crânes rasés de Saint-Nicolas du Chardonnet, eh bien apprends, misérable mécréant, que décidément non, la hiérarchie l'Église ne se résume pas à une cohorte plus ou moins hétéroclite de fascistes de tous poils et de toutes obédiences.
Non, vil païen, méprisable infidèle, l'Église n'est pas qu'un repère de pétainistes déguisés en humanistes.
Pas plus qu'une institution prétendument rétrograde, au seul prétexte qu'elle interdit le préservatif et promet les homosexuels aux flammes de l'Enfer.
C'est aussi un nid de joyeux amateurs de bonne chère chair chère?  parties fines pratiquées en toute convivialité derrière le presbytère, baignant dans l'amour de son prochain bien entendu, surtout si le prochain en question est un charmant bambin à peine pubère.
Il fallait que cela fût dit.
Halte aux calomnies voltairiennes.
Sur ce, cher lecteur, je te souhaite bien des choses, et te donne rendez-vous...plus tard.