Dis Papa, quand c'est qu'y passe, Le marchand d' cailloux, J'en voudrais dans mes godasses, A la place des joujoux... La chanson de Renaud me trotte dans la tète depuis une semaine. Depuis que je me coltine des bassines de cailloux, du tas "1" au tas "2", vingt kilos par vingt kilos...
J'ai bien essayé avec la brouette histoire de réduire les trajets, mais la roue pesait tellement sur les planches de l'allée provisoire, sur la terre meuble, qu'elle se redressaient toutes à angle droit dès qu'elles étaient touchées. Au garde à vous, les unes après les autres et chaque fois la roue s'enfonce un peu plus dans la terre molle, casse l'élan et demande un surplus d'effort.
J'ai donc opté pour la méthode patiente, version Cayenne ou mine de sel, je fais dans la précision, la joaillerie, c'est du caillou par caillou... Je réserve les belles pierres pour un muret ou l'aménagement de bordures, et le tout-venant disparaît dans le trou, qui est aujourd'hui à niveau.
Le laurier a emprisonné la bordure metalique en poussant le ballot!
Les deux cotés de la cour sont prêts à être ensemencés et j'ai semé des fèves d'Aguadulce ( clic) et de la grosse blonde paresseuse (une laitue, clic - ce qui ne nous empêche pas d'avoir une petite pensée pour Anna Nicole Smith qui a récemment fait savoir à un médium qu'elle allait bien, elle vous embrasse - clic)
Je vous avais prévenu que ce serait passionnant...