La vie n’est qu’un immense sourire éclatant qui cache la multitude de failles qui nous assaillent.
Un chemin parsemé de cailloux qui blessent.
Quelques minutes de ton bonheur pour tant d’heures de douleur au creux du monde.
L’appel au secours du rire sanglant est si mal perçu qu’en retour on vous offre bien des maux.
Se faire agresser constamment, lapider, humilier. Devoir se justifier, rester propre et poli. Ne pas hausser le ton. La peur du retour de bâton.
A force de se taire, de sourire à la vie on casse tout le dedans !
On vide le mieux, on garde l’amertume, la colère !
Faut hurler qu’ils disent…
Faut parler qu’ils chuchotent…
Faut tenir !
Garde le cap moussaillon, après l’orage le grand soleil !
Regarde bien les nuages qui se dispersent…
Tu vois pas la morceau d’arc en ciel qui te taille les veines ?
Tu vois pas que tout va bien pour toi !
Les sanglots incessants, la complainte du chat errant… Tu fatigues tout le monde !
Alors… elle sourit, elle rit et tout le monde l’apprécie !
Un peu de magie pour masquer tant de choses.
Belle illusion dont personne n’est dupe.
Mais jouer le jeu pour ne pas rentrer dans le sien.
Vous avez remarqué comme les gens ne sourient pas dans la rue ? Comme chez eux ils sont fades et si joyeux chez les autres ?
Douce mélodie du bonheur… qui ne dure que quelques heures.
Douce nostalgie qui plombe une vie.
De larmes en rires, d’obstacles en liesse, tout ça passe et rien ne s’efface…
On m’a dit hier quelque chose du genre…
Tu as vu comme vie après vie rien ne change vraiment ?
Et sur les clichés j’ai vu les yeux d’un homme… qui avait le regard d’un autre.
Et sur ces images j’ai bien vu que la vie passait bien plus vite qu’on le croyait.
Dites combien de fois vous avez dit « oui ça va » alors que vous étiez au bord du précipice ?
Et comptez encore…
Combien d’amis vous pose la vraie question :
Comment tu vas ? et combien encore n’ont pas besoin de vous poser la question pour savoir…
Combien ?...