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Résultats du concours de la St-Valentin 2009

Publié le 13 février 2009 par Bloulou

Alors voili voilou voilà ! Voici enfin les résultats que vous attendiez tous avec grande impatience….
Je dois vous avouer que Nath et moi-même avons longuement délibéré car tous vos textes étaient superbes. Mais il a fallu en choisir un alors…
La gagnante de ce concours est… Servanne avec son très joli texte :
«Et moi qui voulais simplement
Souffler des mots de bonheur avec un petit coton de neige
Envelopper les bleus de ton enfance du miel rose de mes mains
Et nourrir tes silences de mes regards de femme
Mais nous étions si seuls sur le bateau figé de tant de certitudes
Et tu ne savais pas ma peine, mon chagrin…
Aujourd’hui il y a vingt ans que je t’aime
Un peu le père, un peu l’amant, un peu l’ami, un peu l’enfant
Il est grand temps que tu l’entendes
Mon homme noir, mon homme blanc… »
Puis vient ensuite Laura Mare, avec ses mots touchants :
« Confidence de Valentin…
Demain dès l’aube je viendrai chatouiller ton cœur. Sur la pointe des pieds je me glisserai près de l’oreiller…Il sera beau ce matin près de toi. Ma folie amoureuse m’emportera loin de ce monde terrien. Alimentant mes chimères, me nourrissant d’espoirs et de rêves. Je suis né pour t’aimer. Je reviens te chercher au mois de février. Un 14 exactement. Comment, tu as oublié ? Personne ne m’oublie d’ordinaire… Tu ne me connais pas ? Je m’appelle Valentin, né pour l’amour et le bonheur au pays de Cupidon. Enflammons nos cœurs le temps d’une journée. Tu verras, dès que tu m’approcheras tu ne pourras plus me quitter…Valentine, où es-tu ? Viens frapper à ma porte, je suis seul depuis trop longtemps…Viens, tu me manques ! J’aimerai fêter ma naissance près de toi. Demain dès l’aube je viendrai chatouiller ton cœur…Le temps d’une journée, je caresserai tes rêves. Je t’imagine si belle à m’attendre…Je te dirai simplement « Bonjour toi, je suis né pour t’aimer… »
Et enfin, mais non des moindres, Monsieur Richard Keller et ces lignes :
« J'ai, creusé le sol à genoux m'attardant aux courbes du terrain, touché les murs aux contours lisses et soyeux, ouvert les fenêtres sur l'horizon profond. Perdu dans son immensité, je suis allé dans le moindre recoin admirer les objets les plus beaux et me suis extasié devant la perfection des lignes. Le soleil nous a inondés de lumière.
Tu étais là à m'offrir ta cambrure. A genoux, j'ai caressé tes formes arrondies. Mon regard dans tes yeux voguait au plus loin. Mon cœur a brûlé au désir de ton corps, tu t'es consumée au plaisir partagé, un éclair mille éclairs éclairaient notre amour. De la source pureté à la rivière félicitée, les eaux vives se sont transformées en torrent espérance.
Au gré des tempêtes le vent s'est engouffré dans les fissures, la mousse s'est posée sur le toit. Quelques rides se sont ajoutées, sillons de vie qui jalonnent la route. L'ennui a toujours passé le chemin, s'attardant en d'autres lieux.
Aujourd'hui les corps sont apaisés, l'amour coule en un fleuve tranquille et tes yeux fatigués brillent encore comme au premier jour. Mon amour, Cupidon assagi n'oublie pas, il garde quelques flèches dans son carquois. Sur le calendrier de la joie, il choisit, son arc tendu comme au premier jour, décoche un trait, sa trajectoire dessine un cœur, c'est la Saint Valentin, notre raison vacille et notre maison s'appelle bonheur. »

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