"Indéfendable pilule"

Publié le 14 février 2009 par Micheljanva

Lu sous la plume de Pierre-Olivier Arduin dans la Nef de février :

" (...) Les données examinées dans la littérature scientifique prouvent en effet, à l’encontre du prêt-à-penser dominant, que la pilule classique composée d’hormones oestrogènes et progestatives agit fréquemment comme un abortif. Comme la pilule du lendemain ou le stérilet, les contraceptifs hormonaux les plus usités dans le monde industrialisé présentent, outre les mécanismes habituels de blocage de l’ovulation, une action d’interception du jeune embryon. En atrophiant la muqueuse utérine, la pilule empêche son implantation. La fonction anti-nidatoire de la contraception hormonale n’est donc qu’un avortement précoce réalisé à travers des moyens chimiques entre la fécondation et le moment – environ au septième jour de son développement – où l’enfant à peine conçu vient se nicher dans l’utérus. Occulté méthodiquement depuis de nombreuses années, ce fait est complètement ignoré du grand public.

Le professeur Castellvi rappelle également ce que nous avions déjà dit ici même : un département de l’Organisation mondiale de la santé, l’Agence internationale de recherche sur le cancer, a classé le 29 juillet 2005 la pilule dans le groupe I des agents cancérigènes. En outre, le déversement de tonnes d’hormones dans l’environnement pollue substantiellement les nappes phréatiques ; leur dispersion pourrait expliquer l’augmentation de la stérilité masculine. Ce n’est pas tout. Dérivées de la cortisone, les molécules employées favorisent les infections sexuelles au premier rang desquelles les maladies à Chlamydiae, redoutable bactérie qui entraîne nombre de stérilités féminines. La pilule jouerait donc un rôle loin d’être négligeable dans le recours exponentiel aux fécondations in vitro que l’on observe dans nos pays occidentaux (...)

Insistant sur le caractère plus que jamais prophétique du Magistère en ce domaine, il demande solennellement « à l’Église de créer une commission spéciale Humanæ vitæ ». Pour faire bouger des lignes que l’on croyait immuables et reconquérir les esprits de nos contemporains."

Philippe Carhon