Magazine Journal intime

The Pointer Sisters.

Publié le 14 février 2009 par Mélina Loupia
Ah la fratrie, c'est beau.
Les frangines soudées comme la hanche et le fémur, la trompe et l'ovaire, proches comme l'oreille et le genou d'Elisabeth Taylor...

En fait, de la merde oui, connerie, billevesées tout ce tralala génétique et bordel de patrimoine filial.

Je m'explique Patrice.

Ce soir, je reçois celle du dessus qui habite en dessous et celle de dessous qui habite en dessus de chez moi.
C'est pas qu'on se voit pas souvent, mais on se manque tant.
Alors on s'invite.
Et comme c'est moi qui ai le palais royal, j'ai de la place pour foutre le bordel, c'est chez moi que tout le monde échoue.

J'ai déjà fait le pain, après avoir passé 4 heures à me demander avec quoi on allait le saucer.
J'ai décongelé du poulet PAC, pas bio et forcément farci de trucs génétiquement modifiés.
Autant dire qu'après le repas, le compteur Geiger, il va crépiter.
J'ai imaginé deux clafoutis pour le dessert, forcément on en reparlera ici, puisque c'est un bloug de cuisine influent, je dirais même mieux, an influent cooking blog in there.
Donc, j'imagine bien remplir le wok de tout ce qu'il reste dans les placards afin que ça nage avec le poulet en chantant.

Et juste au moment de faire l'inventaire de la cave à vins, horreur.
J'en ai plus.
Enfin si, j'ai un petit blanc moelleux pour l'apéro féminin, mais pour la bouffe, nada.
Un vieux fond de vin de noix, et du rhum de cuisine.
Et ça risque de faire désordre sous la table.

Alors comme la fratrie c'est essentiel, j'envoie un SMS à travers la vallée:

de Zette à soeur cadette:
"Au secours, j'ai plus de rouge."

de soeur cadette à Zette:
"T'en fais pas, nous, on en boit pas!"

de Zette-coiffée pour le reste de l'hiver- à soeur cadette:
"CHAGASSE."



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