Il est quatre heure. Une petite faim? Allez, hop! un petit en-cas:
Que je te racontes la chasse au Bräda.
Le week end dernier, exilée en lointaine province, la descendance aux bons soins de Belle Maman, j’en avais un peu marre de regarder l’Eléphant.
“Soyons désinvolte, que je dis à l’Homme, allons chez Ik&A”. Lampadaire et support pour l’ordi il me fallait. Le support, je l’avais vu chez la Moufette, mais tu sais comment c’est, à Paris, pour aller chez le suédois faut prendre la voiture, se farcir les embouteillages… alors qu’en lointaine province, t’y va en tram et picetout.
Donc on a pris la voiture. Et comme se garer au parking est impossible, l’homme m’a déposé et a tourné le temps de mes emplettes. Oui parce que l’Ik&A de Nantes c’est un peu le seul à des kilomètres à la ronde (et encore ils viennent d’en ouvrir un à Rennes) alors toute la Bretagne et la Vendée s’y retrouve pour commander des cuisines. Le parking est donc blindé. Le rayon “devis cuisine” aussi. Et c’est pas trop la joie quand tu te rends compte que le Bräda il est au milieu des meubles en expo et que tu vas donc devoir te farcir le “parcours long” au milieu des milliers de familles bretonnes en goguette.
Une fois le Bräda en main, je n’ai eu qu’une idée en tête: foncer à la caisse. Coup de chance, ils ont installé des caisses où tu passes toi même tes articles et où il n’y a pas la queue. D’accord ça fait des emplois en moins et c’est mal, mais il n’y a jamais personne. A croire que les gens ont peur de la machine. Ce en quoi ils ont tort, parce que scanner le code barre c’est trop marrant. Après avoir bien rigolé avec la caisse automatique, j’ai retrouvé l’Homme et on est rentré.
Oui, tu l’as noté, toi aussi: j’ai complètement zappé l’achat du lampadaire.
Une bonne excuse pour y retourner…