Le titre de cette note je le dois à Henri Michaux dont je suis un acharné lecteur (Gallimard, coll. poésie, en poche) et à monsieur Mouloud Akkouche qui signe sur le site de rue89.fr de forts intéressants articles et qui parfois, modestement, c'est à dire sans que l'on puisse en fouillant sous son nom aller voir quel talent s'y cache, vient ici poser un commentaire.
Les gouffres dont Henri Michaux parlait se trouvaient dans ce que l'on nomme "les états de conscience modifiée", vous voyez sans doute de quoi je veux parler. Pour peu que vous ayez été quelques fois le spéléologue de vos peurs melées de curiosités. De ces Gouffres Michaux ramenait des histoires de peuples (les Meidosem), de civilisations dont il était l'attentif démiurge. A l'encontre du dieu de certains qui peinent un peu à se faire reconnaître de lui, sinon en massacrant tout ce qui bouge, au nom de la "foi". Cette foi dont on dit qu'elle soulève les montagnes, ces montagnes dont il est bon de se souvenir qu'elles accouchent de souris, ces souris dont bon nombre aimerai bien savoir, sans y toucher, avec qui elles ont bien pu coucher pour avoir un enfant de rock star ... Que dis-je, d'Aznar ... Comment ? Du présidnet, soi même ? Ah moi, je n'ai rien dit !
Mais où est passé Michaux ? Pas dans le marigot ! Il est avec plume, "Skieur au fond d'un puits". Ce puits de sciences où les sots ne descendent pas. Mais de quels gouffres saurions nous encore être les découvreurs ? De quelles connaissances pourraient-ils nous armer ? Je me gratte le front du bout du clavier, jusqu'au cortex, sans céder aux spirales de la rêverie qui souvent, écriveur écrivant, plumitif véléïtaire, ce qui ne signifie pas que bien qu'équipé d'une sacrée tête de veau je sois né dans une étable ... m'entraînent élucubrantes loin de mon cher sujet ... Quel était donc mon cher sujet ? La connaissance par les gouffres ? Oui c'est bien cela. Donc chers lecteurs, voici la recette des gaufres telle que me l'a confiée un académicien (académie de billard de la place Clichy, Paris XVIIIe) de mes amis :
Prenez un dangereux énemi de la République, Dominique Strauss Kahn, mais n'importe quel Khan fera l'affaire. Puis délicatement tendez lui le micro d'une radio nationale, radio Paris par exemple et demandez lui de s'exprimer en termes choisis sur l'état de la phinance mondiale. Et là si vous n'obtenez pas au bout de dix minutes de circonvolutions linguistiques un magnifique gauffrage c'est que vous êtes proche de ce que je voulais signifier par, "la connaissance par les gouffres". Ces gouffres de la paupérisation insondable qui s'ouvre sous nos yeux plein de sucre glace.
Personnellement les gaufres je les aime rassies, pour pas oublier ce que mon père me disait : Là, petit, tu manges ton pain blanc !