Gravats et compagnie

Publié le 17 février 2009 par Wawaa

Les gravats sont des minéraux sexuellement hyperactifs qui se reproduisent plus vite que les cafards et qui répondent à la même loi que ces affreux insectes envahissants : quand y'en n'a plus, y'en a encore. Ceci étant, il fallait bien exterminer ces murs débiles qui réduisaient l'espace et le volume de la maison. Mais c'est absolument incroyable comme un tout petit bout de mur peut produire comme gravats et de poussière.

Tout ça pour vous raconter la trépidante après-midi que nous avons passée mon papounet, chef des travaux, et moi, à ramasser les restes de murs qui s'étaient éparpillés un peu partout mais aussi dans la cave car le plancher a des trous. Il va de soi que ce genre de bordel infâme me fait apprécier le fait de pouvoir faire les travaux avant que je n'entre dans ma maison pour y vivre, sinon ça serait trop galère, la poussière dans mon thé au fruit rouge ça me pourrirait l'existence même si je ne suis pas du tout maniaque, Mamounette confirmera, hein Mamounette ?
Bref, nous avons encore rempli des sacs et des sacs et des sacs et des sacs à mener à la décharge pour débarrasser les lieux car bientôt nous devons tout péter le plancher comme des gros dingues ! Ouais !

En même temps on en a profité pour ramasser les tas de planches qui trainaient dans ladite cave, inertes, poussiéreuses et qui servaient qu'à se prendre les pieds dans les clous qui étaient plantés insidieusement dedans. Et puis, nous avons à contre-cœur, et ce malgré la beauté et la valeur inestimable de cette œuvre, détruit la splendide peinture rupestre qui décorait avec grâce le mur de cette cave. Pour résumer, mon père a pris un malin plaisir à décortiquer, fractionner, écarteler, briser cette horreur qui ne collait pas du tout avec l'ambiance du coin. Ciao bye petites planches colorées ! Vous finirez dans la cheminée pour nous aider à affronter l'hiver rigoureux qui sévit dans nos contrées !

Néanmoins, rassurez-vous, il n'y a pas que des destructions. Admirez donc le travail de Papounet, qui non seulement d'avoir bien calé toutes les poutres à commencé à boucher les trous avec du Syporex se prénommant Ytoung (Ciporex ? Sipeauraix ? je sais pas comment ça s'écrit, flute de flute ! ) de chez Gédimat qui nous a coûté la peau de l'anus et qu'on ira plus acheter là-bas, d'ailleurs.  C'est beau, c'est beau , c'est beau , c'est beau, si on fait abstraction de la poussière, du bordel et des chiottes, bien sûr.



Gersicotti Gersicotta s'extasie devant Saint-Arroman
Pondéralement vôtre, gros, mais magnifique !
Un jour, un mot, parfumé !