Publié le 18 février 2009 par Voilacestdit
Oů en est-on de l'affaire K. ?
C'est quand męme pas un petit problčme, pour nous s'entend, de savoir si la charge de Péan est un pétard mouillé, ou non.
Je ne me mets pas ŕ la place de K. Il a paraît-il son honneur. L'honneur, on le sait, ne sert qu'une fois : comme les allumettes. Supposons. Quant ŕ sa sainte indignation ŕ la télé, elle ne me touche pas vraiment. Elle a peut-ętre les accents de la sincérité, mais les gens sincčres ne sont pas forcément honnętes.
Le problčme, il est qu'on ne peut pas rester sur cette suspicion sans en savoir plus.
Les avocats de K. nous serinent qu'il ne risque rien sur le plan légal. Admettons. Mais la question, pour nous citoyens, n'est pas lŕ. Elle est sur le plan moral. C'est d'aillleurs sur ce plan, moral, qu'ŕ ses dires s'est placé Péan : "Je parle d'une distorsion entre ce que K. fait d'une façon générale et l'image qu'ont les Français de lui. L'image, c'est le chevalier blanc avec le socle de la morale. Je trouve dčs le début des années 1990 un certain nombre de choses qui ne sont pas en accord avec cette image".
Au-delŕ du problčme de l'image de K. [dont, au demeurant, on peut n'ętre pas sensible], ce qui est en question c'est la place de la morale dans la démocratie
Article ajouté le 2009-02-18 , consulté 1 fois