Magazine Journal intime

Dans la peau du lecteur

Publié le 18 février 2009 par Aparily

Ce qu’il y a de difficile quand on écrit et encore plus quand on écrit une série de romans, c’est qu’on connaît nos personnages par coeur contrairement à nos lecteurs. Tout ce qu’ils disent et font nous semblent normal et naturel, on se dit même dans notre tête : ah ah, c’est du Isa tout craché. Oui mais notre lecteur, lui, si on ne prend pas la peine de lui montrer la personnalité de chacun, il risque de ne pas comprendre nos évidences et de passer à côté de quelque chose. Se mettre à la place du lecteur, voilà un des plus grands défis des auteurs je pense.

Je suis une bonne lectrice, je sais ce que je ressens quand je commence un livre, comment je me laisse plonger dans une histoire pour comprendre qui est qui et qui veut quoi, et pourtant quand je lis ce que moi j’écris, j’ai du mal à avoir un recul nécessaire. Normal, me direz-vous. Certes. Mais c’est fâcheux quand on essaie d’écrire. Évidemment, j’ai la chance aujourd’hui d’avoir une éditrice qui sera là pour me montrer où les choses coincent dans mon texte, mais j’aimerais vraiment réussir à regarder mon texte avec l’oeil d’un lecteur. Comme pour Passionnément givrée. Mais il m’a fallu ne pas le relire en profondeur pendant plus de 4 mois pour y arriver et je n’ai pas ce temps-là pour Merveilleusement givrée.

Et puis mon double défi, c’est de vouloir que mon tome II soit accessible aussi bien par ceux qui auront lu le premier que ceux qui ne l’auront pas lu. Pas facile !  Ce sera le sujet de mon prochain article.

Bon allez croisez les doigts avec moi pour que mon colis avec mes romans arrive aujourd’hui à ma porte, je me languis et je n’en peux plus !

Ah oui aussi, je vais lancer un petit concours qui permettra à trois personnes de gagner et de recevoir mon roman dédicacé et avant première. Une manière de me divertir un peu pour que j’arrête de cauchemarder sur la sortie de mon roman ( cette nuit, j’ai rêvé que je devais faire une entrevue à la radio tout en étant aphone, joie, faudrait que je vous fasse le top 10 de mes cauchemars !) et pour faire passer le temps plus vite. Je vous en reparle bientôt !

Plus que 13 jours et 14 dodos !


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