
Guetter le soleil, craindre la pluie, malgré l’imper rangé au fond de mon sachet, débarquer maladroite dans la gare de la station choisie cette année et faire quelques pas ou plus, afin de l’apercevoir. Déambuler dans la foule d’un jour ou d’un séjour prolongé, sentir les effluves sucrées et salées ne faisant plus qu’une à nulle autre pareille, m’éloigner de la civilisation, profiter de l’air, me remplir d’iode, me gonfler du vent, me fatiguer d’en profiter et puis regarder, humer, écouter jusqu’à revenir vers la gare, remonter dans le train, replonger dans le livre abandonné l’espace d’une journée et rentrer me coucher dans l’attente de déjà y retourner.