Magazine Journal intime

Un baiser

Publié le 19 février 2009 par Anaïs Valente

J'ai eu un flash musical.  Un flash musical sans paroles, ou plutôt avec des paroles absurdes qui sont, à mon humble avis, erronées : « un baiser, c'est comme un nuage ».  Et la seconde phrase se terminerait  par « dedans ».

Ça vous dit quelque chose ?

Mmmh... non ?

M'étonne pas, ça doit être tout droit sorti de mon imagination.

Mais ça m'a permis de disserter, dans ma tête, sur les baisers.

Et là aussi, je pourrais m'inspirer d'un bien connu, le zizi, de notre ami Pierre Perret « des zizis y'en a de toutes les couleurs ogué ogué »... ben des baisers y'en a aussi de toutes les couleurs (ogué ogué).

Y'a le premier baiser.  Mouillé.  Etonné.  Ou étonnant.  Maladroit, souvent.  Inoubliable, parce qu'il est le premier.

Y'a le baiser inattendu.  Sans feeling.  Glacial.  Qui ne rime à rien mais ne mène à rien.

Y'a le baiser mouillé.  Gluant même.  Signe total d'incompatibilité entre les bouches, les langues, les salives.

Y'a le baiser tendre.  Léger comme une plume.  Avec juste ce qu'il faut là où il faut.  Il laisse présager tant de prochains baisers.

Y'a le baiser chaud.  Tout est chaud.  Pas hot, non.  Chaud.  Lèvres chaudes.  Sensation de chaleur qui, bien souvent, se diffuse jusqu'à la pointe des orteils... et des oreilles.

Y'a le baiser langoureux.  Profond.  Violent, presque.  Préliminaire des préliminaires.

Y'a le baiser sensuel.  Savant dosage de baisers légers, puis de baisers de plus en plus poussés, puis à nouveau légers.  Il peut durer une éternité. D'effleurements en effleurements, il pousse la tension à son paroxysme.

Y'a le dernier baiser.  Sur un quai de gare.  Dans un lit.  Sur un trottoir.  Il n'est semblable à aucun autre.  Inoubliable parce qu'il est le dernier.



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