Après 99F et une période d’incarcération, Octave s’en revient dans un job de rêve : chasseur de mannequins ou Talent Scout si vous préférez. Son graal ? Dénicher la plus belle fille du monde pour représenter l’entreprise L’Idéal. Et justement, le récit gravite autour de cette quête idéaliste dans une Russie brûlante en dépit des températures arctiques.
La beauté universelle.
Octave s’y plonge et s’y perd au milieu de nababs gazéifiés ou pétrolifères. Ce maelstrom de dépravations et de digressions orgiaques guide finalement notre rêveur, notre romantique invétéré sur les traces fines de Lena, 14 ans.
On sent l’inspiration d’un Nabokov à travers cette fascination pour une lolita qui se révèle plus narcissique que perverse. Mieux, la fin sonne comme une explosion de sentiments contradictoires jusqu’à la dernière seconde qui elle, est œdipienne.
Un roman psychologico-romantico-naturaliste en soi.
Note
4.5/5