
Les murs vivants striés
Tout le nerf de la bête
S’écrit dans le désordre
Pour que le miroir saigne
Tout lisse de ciment.
Mais là rien ne s’écoule.
Des éclairs pétrifiés
Décalqués des orages
Graffitent les appuis
Des opiniâtres fronts
Au multiple inusable.
Mais là rien ne s’écroule.
Interne position
Des poings clos entêtés
Lente ouverture en fleurs
Dans l’enclave aux pensées
Vivants effondrements.
Le noir s’épanouit.
Et les jets de peinture
Décrivent les envers
Chétive identité
Proclamée sur le laid
Des zones affalées
Sous les constantes nuits.
