Séance chimio difficile mercredi. Le corps traîne encore aujourd'hui et le moral tente de surpasser ... car l'envie de tout lacher est à l'affût comme un petit diable présent constamment... Alors quoi de mieux que de s'occuper les mains et l'esprit mais c'est dur tout de même. C'est dur l'absence d'une famille mais cela est encore plus dur une pseudo-famille qui ajoute des problèmes supplémentaires.
Je me dis que, putain, si un Dieu existe, pourquoi a-t-il éclatée une famille en laissant le cancer emportait mon père pour atterrir dans une autre monde où j'estime que S n'avait pas la fibre maternelle ? Tomber sur une pseudo-mère qui va jusqu'à dire qu'un père qui se suicide (cas d'un de ses amis ayant laissant femme et une ado) est pire que le décès de mon père ! Putain, est-elle humaine, cette S ? Mon père connaissait les risques s'il décédait. Avec femme et 5 enfants, il aurait préféré vivre pour cet amour dont il s'est battu avec ma mère afin de l'imposer à leurs familles respectives. A chaque chose, c'était systématiquement les histoires des autres qui étaient pires que tout. De nombreuses fois, je me suis posée la question si S avait un coeur ou savait le sens des mots qu'elle pouvait sortir ou était-elle uniquement stupide ou se sentait-elle au-dessus de tant de choses et de tant de personnes. Côté de B, je sais que c'est le dernier cas ayant toujours été mise en valeur même avec une mauvaise note par S qui veillait en permanence à ce qu'elle ne soit pas blessée par les autres, préférant se voiler la face. Soeurs de sang, maintenant B est vraiment la fille de S. Elle me fait peur car elle lui ressemble tant. Surtout son manque de franchise, je ne peux pas supporter tout comme ses mensonges. Le prénom de B est composé du caractère chinois "couteau". C'est la représentation de la générosité. S a réussi à le transformer en poignard qu'on plante dans le dos, bien évidemment...
Je sais que la roue tourne mais dans combien de temps, combien d'énergie inutile à y laisser pour ne plus être qu'une banque que je peux assurer. Garder le cap pour avancer, à quel prix ?