Sarkozy ne manque pas d'idées, quelquefois il faut bien dire tout droit sorties de son chapeau, ŕ la surprise générale.
C'est ainsi qu'il s'est inspiré de la recette du pastis : un tiers, un tiers, un tiers [cependant tout le secret, mais il ne l'a pas révélé, réside dans le quatričme tiers], pour imaginer une nouvelle recette de partage des profits dans l'entreprise.
Lŕ-dessus, Parisot s'en est égosillée. Avec sa fausse candeur elle prend le monde ŕ témoin. Quoi ! On voudrait faire de nous, les chefs d'entreprise, des partageux ! Non, je vous le demande : "Comment l'économie peut-elle fonctionner si on ne rémunčre pas les actionnaires ?", s'est-elle écriée.
[NDLR : il ne s'agit pas, semble-t-il, de ne pas rémunérer les actionnaires mais, c'est assez classique dans les relations sociales, on croit entendre ce qu'on veut qui ait été dit, pour mieux nourrir son indignation].
Et d'ajouter dans la foulée : "Il faut avoir les idées claires : le travail est rémunéré par les salaires et le capital par les dividendes !". Bon. Mais, en fait, c'est cela qui est précisément ŕ discuter.
Reprenons : [1] le capital est rémunéré par les dividendes [2] le travail par les salaires. Mais s'il y a une cloison étanche entre les deux systčmes de répartition, et si les 2 systčmes sont gérés par les gens du [1], il n'est pas difficile de comprendre que les gens du [2] n'ont pas grand chose ŕ attendre de ceux du [1], dont le systčme s'apparente ŕ une belle bulle close sur elle-męme, qui n'a que peu ŕ faire de [2]. Voir ce qui se passe ŕ la Guadeloupe.
Finalement [si les idées de Sarkozy passent], faudra-t-il lancer un nouveau slogan : Chapeau Sarko ?
Article ajouté le 2009-02-22 , consulté 8 fois