Magazine Journal intime

Taz en ébullition (part. 1)

Publié le 23 février 2009 par Tazounette

Taz en ébullition (part. 1)

C’était vendredi soir. Je n’avais plus un brin d’essence dans le réservoir depuis un moment.

Nous revenions du supermarché où mon père et moi avions fait les « grandes » courses. Et je me suis dit, « on va faire d’une pierre, deux coups ».


Déjà, j’aurais dû me méfier de cette brillante idée. En général, celles que j’ai comme ça de façon fulgurante ne sont jamais bonnes. Ou alors elles s’avèrent source d’emmerdes.

J’arrive en bas de chez moi et roulons vers la première station. Un monde fou me fait dire que c’est un soir moyen. Un soir de spectacle, si tu te rappelles un peu ce que ça veut dire.

Pour expliquer mon état d’énervement, il faut à vrai dire remonter à la vraie source du problème… A savoir qu’en sortant du boulot je n’avais qu’une seule envie : laisser les filles à mes parents et filer rejoindre mon amoureux, à juste 150 bornes de chez moi… Comme je leur avais déjà laissé mes filles pendant 4 jours pour notre escapade, je n’ai pas osé pousser le bouchon un peu plus loin.

J’étais donc un rien frustrée depuis la sortie du boulot, sur les coups de 16h30.

J’étais partie ¼ d’heure plus tôt du bureau parce que l’école m’avait appelée pour me dire que ma grande avait foncé dans sa copine et qu’elle avait une énorme bosse (!!!), donc qu’il serait judicieux de venir la chercher. Copine qui s’est avérée être un mur lorsque j’ai retiré le pansement, que j’ai vu une bosse râpée énorme (allant approximativement jusqu’au nez !!!), alors à moins que sa copine est un visage râpeux, ça me semblait aussi douteux. Et puis, même ma grande me l’a dit elle-même… Une instit qui fait un tel mensonge pour ne pas oser dire que non, elle papotait plutôt que de surveiller…

C’est beau, quand même, l’âge adulte qui n’assume pas !!! Quel bel exemple pour des petits !!!

Bref, j’étais pas d’une humeur très joyeuse.

Surtout qu’en partant faire les courses, mon père me dit qu’il n’a pas envie de sortir sa grosse voiture de sa place, on prend donc la mienne. J’ai compris, plus tard, lorsque revenant bredouille de la pompe, il m’était impossible de trouver une place, rapport au spectacle qui se jouait en bas de ma rue.


Bref, une vraie soirée de merde qui s’annonçait…

Nous rejoignons donc la pompe d’en bas. Sur le chemin, nous croisons un monde fou se dirigeant vers la salle de spectacle, qui draîne tant de monde ces jours-là, que même les riverains l’ont dans l’os pour se garer près de chez eux. Alors bon, faire des bornes à pieds pour un spectacle de 2h, je comprends que ce soit balo, mais quand c’est pour rentrer chez toi, après avoir fait des courses monumentales, y’a de quoi friser l’hystérie !!!!

Mais, bon, pas autant qu’une pompe à essence qui fait un coup foireux… On est bien d’accord !
Je dois avoir un gêne qui fait merder à peu près tout ce que je touche (enfin, sauf mon amoureux et ça c’est quand même un soulagement ;o).

Bref, donc, je me gare. J’attrape ma carte bancaire et arrive à la borne qui se trouve à l’entrée de toutes les pompes à essence belges, système plus qu’efficace et qui permet un « self made » des plus rapides. Enfin, quand ça veut bien marcher !

Il me dit d’insérer ma carte, de choisir entre diesel et essence, puis d’entrer le numéro de la pompe et enfin me propose d’entrer mon code. J’entre mes 4 chiffres. Il n’en garde que 3. Et m***. J’annule l’opération. Et décide de recommencer.


Je retire la carte et recommence la manip’. Il me dit « Pompe pas disponible », bon, il a dû enregistrer ma demande. Je m’approche de la pompe et tente de faire le plein. Le tuyau ne répond pas, rien ne sort.


Au put* ! Un vendredi soir après les courses, un soir de spectacle ça commence à devenir rude…

Je décide de recommencer. Puis de recommencer. Et encore.


Jusqu’à ce que je comprenne au bout d’un quart d’heure que cette putain de pompe a buggé. Grâce à moi…

J’adoooore.

Je fais demi tour, reprends la route de la maison, me gare (encore) sur un passage piétons en espérant ne pas me retrouver avec une autre portière rayée ou la carrosserie enfoncée par un coup de pied muni de bouts en fer, ou de doc martin’s un peu énervée…

Avec à mes côtés un papa content de pas avoir bougé sa grosse caisse… J’enrage !

Il était déjà 20h quand on est rentré. Les filles crevées et cassées sur le canapé, ma mère n’ayant pas trouvé opportun de les faire manger plus tôt…

Bref, y’a des jours comme ça, où la soirée de m*** semble interminable.


Un seul truc m’a calmée : le coup de fil de mon amoureux, enfermée dans ma chambre, une fois les filles couchées !


C’est ce qu’on appelle la LEM : Loi d’Emmerdement Maximum. Le truc qui se fait forcément en chaîne.

Si c’est pas un week-end qui s’annonce bien ???


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