The mandarin peeling secret.

Publié le 23 février 2009 par Dyns

Hey, nan, ce billet ne va pas t’apprendre à foutre à poil un asiatique! T’es con. Nan c’est de l’anglais. A force de courage et de persévérance j’ai enfin percé le secret de l’épluchage d’une bonne grosse mandarine.

Ne crois pas que je focalise sur le dit fruit, pas du tout. Mais je suis quelqu’un de tenace, je suis pire qu’un Pitt Bull (nan je ne m’attaque pas non plus au petites filles innocentes, faut pas pousser) mais lorsque quelque chose me résiste, genre une équation à 3 inconnues, un coffre fort ou un Sudoku débutant, j’ai tendance à être complètement obnubilée par trouver la solution au problème. Parce que mes pelures sont plus belles que vos fruits que je me dis. Peut être.

Comme tu le sais, quand tu t’y prends mal avec une mandarine bah elle te gicle à la tronche. Éclaboussures, doigts jaunis, collants, détérioration des quartiers, bref à la fin, tu la balances tel un TOC, et tu cries. Alors à la première, tu te dis :”merde alors j’suis pas super douée”, à la 2e tu gueules “c’est vraiment de la merde les fruits de chez Champion, quelle bande de nases”, à la 3e, déjà tu as laissé l’eau couler sous les ponts et tu t’es fumé une clope histoire de décompresser… et tu dis “mais c’est vrai, rien a foutre j’vais l’exploser la mandarine”… Pis tu lèches, croques, ramasses les morceaux déchiquetés du fruit tel un vautour sur une pauvre charogne de zebu. Et là, t’en as partout autour de la bouche, t’es orange sur toute la gueule et tu relèves la tête avec ignominie…

Après ce week end salvateur, lorsque je suis arrivée au taf, je l’ai vu la mandarine dyrect, me faire affront avec sa peau capitonneuse qui je ne sais par quel moyen arrive toujours à t’envoyer ses giclures en plein dans l’orbite oculaire. Je la voyais sourire cette catin mais il était hors de question qu’elle gagne la bataille!

Avec une certaine agressivité, je te l’ai chopée et je te l’ai intercalée entre mes cuisses, pour lui montrer un peu qui c’était la plus forte. Quelques heures passent, la mandarine et mes cuisses ne font plus qu’un, je croise, décroise mes gambettes, elle reste scellée à mon entrejambe. Elle est pas pudibonde la mandarine, on l’aura noté.

16h, un petit creux se fait ressentir et je me souviens qu’il y a un fruit taquin, juste là, sous mes yeux, au chaud. Je la dépossède délicatement de son antre charnel et m’attèle à procéder au passage inéluctable, l’épluchage. J’enfonce l’ongle de mon index droit à l’extrémité de sa cime et commence à procéder à l’épluchure avec aisance, je la sens chaude la mandarine, elle se laisse faire, elle devient mienne.

Morale de l’histoire : La mandarine est farouche, faut se méfier, surtout celles de chez Champion, alors avant de les déshabiller de leur robe d’écorce orangée, il est de rigueur de les échauffer entre tes cuisses pour qu’elle se laisser apprivoiser par tes doigts.

C’est bien un fruit de meuf ça hein!

Psdm : j’en reviens pas de t’avoir écrit un article sur la mandarine qui plus est érotique! C’est beau m’exclamais-je!

Psti : Y avait pas une espèce de chanson grivoise sur une mandarine nan?! Tu sais même qu’elle rencontrait un jeune garçon citron Choubidou bidouah!