Récemment en consultant mes comptes bancaires sur la toile, message, message, message. Message. Message. Ca clignotait. Clic. Objet : Céç@nautes Wanted ! Sont fous ! Mais qu'est-ce qu'ils disent ? Céç@quoi ? Mais ? Clic intrigué.
Le message curieux en question, portait à ma connaissance le concours Internet Céç@ organisé par la fondation Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne qui vise à promouvoir et récompenser les meilleures réalisations sur le net et se décline en trois catégories :
-L'humanitaire et le social
-Le culturel et l'artistique
-Le territoire Pyrénées Gascogne
Évidemment, la troisième catégorie m'a fait des clins d'yeux monumentaux ! J'étais enjouée à l'idée d'y inscrire mon blog consacré au Gers et qui déborde un peu des frontières gersoises : Gersicotti Gersicotta. Pourquoi ? Parce que Gersicotti Gersicotta n'a qu'une envie : promouvoir au maximum le Gers et alentours et ce concours est l'occasion de mieux le faire connaître. Et puis, il y a 1500 euros à la clef, ce qui pourrait m'aider à améliorer mon site mais aussi à financer le matériel qui me permet quasiment chaque jour de mettre en valeur mon département d'adoption que j'aime, j'adore et j'adule. Allez hop, je remplis le questionnaire, et pif paf pouf clic voilà mon blog inscrit. Suite à cette inscription, j'ai reçu un petit e-mail adorable me conviant à venir jouer les stars devant une caméra à Tarbes. Le but était surtout de réaliser une courte séquence vidéographique de présentation de Gersicotti Gersicotta mais aussi un peu de moi, après tout c'est moi la star non ? J'avais donc rendez-vous à 14h le jeudi 19 Février dans le sublime jardin de Massey à Tarbes.
Je voulais tellement être à l'heure à ce rendez-vous que j'avais préparé à l'avance dans ma tête ma folle matinée de travail, pour pouvoir finir à l'heure et rentrer à temps chez moi pour me préparer. Mais une livraison de boisson bien bourrue et des tas de bouteilles à caser dans mon rayon m'ont pris pas mal de temps depuis 6h du matin, sans compter qu'à 8h30, alors que je m'apprêtais à avancer un peu en enregistrant mes commandes, on m'a annoncé qu'il fallait nettoyer les vitres des portes d'entrée et de sortie. Je vous laisse deviner Ô combien j'étais ravie de cette activité improvisée, imprévue, indésirable à ce moment là. Mais comme je n'avais rien dit de ma petite escapade pour ne pas être trop assaillie de questions indiscrètes, on ne pouvait pas deviner que je ne voulais pas perdre une minute. Je n'ai donc pas pris de pause, voulant terminer à 10h30 pile, comme prévu. C'est d'ailleurs ce matin là que j'ai fait ma splendide chute dans le bureau de la direction en ratant la chaise à roulettes au moment de m'asseoir. Au moment où je finissais mes commandes et qu'il était 10h25, ma main droite à eu l'idée fantastique de faire tomber une bouteille de bière. Et la bière, c'est un liquide qui ne pardonne pas quand il est un peu malmené : j'ai donc fini la matinée avec la serpillère à la main, à ramasser des bouts de verre et avec une appétissante odeur de bière très difficilement dissimulable. Ceci étant, à 10h35 j'étais dans la voiture !
Une fois chez moi, plus une minute à perdre ! Je devais partir au maximum à 12h45 pour car pour aller à Tarbes il me faut une petite heure, et je n'aurais pas voulu être en retard. Je me suis donc ruée sous la douche. Après avoir mangé un délicieux hachis Parmentier réalisé par mon cordon bleu de maman, c'était le moment de l'opération spéciale des grandes occasions, le BCMH : Brushing, Coiffage, Maquillage, Habillage. Ouais, ça m'arrive fréquemment en ce moment de faire la fille, je vais commencer à m'y habituer si ça continue ! Et donc, suite à un BCMH endiablé, pif paf pouf, 12h37 dans la voiture. Je préférais partir plus tôt, parce que si j'étais déjà allée à Tarbes, le jardin de Massey, ça ne me disait rien du tout. En roulant entre Castelnau Magnoac et Lannemezan, je me suis esbaudie toute seule dans voiture en apercevant la légère silhouette des Pyrénées en filigrane à travers un fin voila blanc. Lannemezan avait encore des traces de la neige qui avait sévi par chez nous la semaine d'avant, "Elle tient bien la neige ici" me dis-je. Oui, je me parle à moi-même quand je me balade, et alors ?
Une fois à Tarbes, sachant que le jardin se trouve pas loin de la gare, je prends donc, avec grande ruse et intelligence, la direction de … la gare ! Oui je sais je suis très maligne quand je veux, d'ailleurs au collège, parce que j'avais marqué un but alors que le gardien n'était pas là, le prof m'avait dit que j'étais rusée comme un renard. CQFD. Et, pour en revenir au jardin Tarbais, comme par enchantement, je tombe pile poil devant le jardin de Massey. C'est pas beautiful ça ? C'est bueno, comme le Kinder. Je me gare donc, en prenant soin d'éviter toutes les places où il faut faire un créneau (parce que j'avais la voiture de mes parents et que j'ai toujours l'impression qu'elle fait la longueur du paquebot France), quitte à faire trois fois le tour du jardin en voiture, je m'en fous, je suis à l'avance. Mais je ne cherche pas bien longtemps. Je trouve une place qui pouvait laisser rentrer 3 ou 4 fois la voiture. 13h35. "Chic, je vais pouvoir me balader un peu !".
Une chance inouïe, il faisait plutôt beau temps. Cela nous changeait un peu, après une longue période d’abondantes précipitations. Il va de soi que, durant les 25 minutes que j’avais à combler avant de rencontrer les représentantes de ladite fondation, vous pensez bien qu’armée de mon appareil photo, je n’ai pu m’empêcher de visiter les alentours. Déjà, en sortant de la voiture, une maison dans une rue jouxtant le jardin a retenu mon attention.
Mais quelques pas dans le jardin ont suffit pour me coller un grand sourire en voyant ce petit bout magnifique de campagne en plein milieu de la ville avec ses arbres verdoyants, ses mares, ses rigoles et son magnifique musée.
Mais aussi son kiosque à musique, son cloître, sa serre de plantes grasses et exotiques…
Sans oublier les volatiles qui traînent par-ci, par-là, ces paons, oies, canards qui donnent encore plus de vie à cette nature.
L’heure du rendez-vous approchait. 13h55. Il fallait que je trouve la bibliothèque municipale qui se trouvait juste à côté. Ma solution ? Marcher le long du jardin, jusqu’à ce que je la trouve. Je n’ai pas cherché longtemps. Puis deux femmes souriantes sont arrivées : Hélène et Carine m’ont accueillie dans la joie et la bonne humeur. Après avoir expliqué tout en marchant en quoi consistait Gersicotti Gersicotta, nous avons rejoint le kiosque à musique.
Hélène m’a donné une liste de questions pour structurer mon discours face à la caméra. Heureusement ! Car même si j’ai toujours de quoi dire, c’était plus facile de s’exprimer avec une ligne directrice ! Nous avons fait plusieurs prises à cet endroit, avec les mêmes questions : de face, ma tête à droite, ma tête à gauche, de profil. C’est que c’est dur comme travail être une star ! Mais moi, ça m’amusait beaucoup, du coup j’y mettais du cœur. Et puis, Carine et Hélène sont franchement adorables, rien à voir avec les réalisateurs hargneux qu’on nous fait voir parfois à la télé et qui vous engueulent pour un bafouillage de trop ! Leurs continuels sourires et leur enthousiasme débordant nous portent, nous motivent.
J’ai ensuite eu l’honneur d’être filmée en train de marcher vers un petit pont charmant, tout de bois vêtu, du bois aux arabesques captivantes et donnant par-dessus un petit plan d’eau. J’ai donc marché. Un pas devant l’autre, me promenant.
Je ne sais pas si elles avaient su évaluer mon grand potentiel à faire l’andouille, mais non loin de là il y avait une fontaine. Me voilà donc à être filmée apparaissant soudainement juste derrière. Puis un peu plus loin, surgissant des arbres.
Nous avons terminé nos prises vidéo dans le joli cloître, non sans peine. L’endroit me plaisait, c’est pourquoi je l’avais proposé. Il faut dire que dans le Gers, il y a pas mal de cloître à visiter, comme à La Romieu ou à Flaran, du coup, être filmée là, c’était un peu comme être filmée en plein cœur du Gers, d’autant plus que la verdure alentours rendaient le contexte très ressemblant. Je me suis donc installée contre l’énorme pierre polie. Au moment où nous allions commencer les prises, un groupe d’enfants est passé. Mais ce n’étaient pas les bambins les plus farceurs, non ! Leur animateur ou instituteur s’est empressé de faire des commentaires « Hey, regardez la dame, elle pose pour la photo ! », ajoutant « Si vous voulez je n’ai qu’un mot à dire et on vous fait de l’animation ». Ce serait avec plaisir monsieur, mais là c’était moi là star, non mais ho ! Après ce passage plutôt joyeux qui nous a beaucoup fait rire toutes les trois, c’est le camion des jardiniers qui est arrivé…émettant un « bip bip bip bip bip bip bip » continuel et plutôt abasourdissant. Le camion transportait des arbres à plusieurs endroits du Jardin, c’est pourquoi nous nous sommes dépêchées de faire plusieurs prises entre chaque aller et retour du camion. Mais, nous étions en plein soleil, l’air était doux, les lieux agréables, je n’ai même pas trouvé le temps long tellement mes yeux allaient et venaient dans ce superbe décor.
Après avoir terminé cette réalisation « cinématographique », nous avons un peu marché, fait un peu plus connaissance, puis nous nous sommes séparées, toujours dans une pluie de sourires après cet agréable moment passé dans la verdure de ce splendide jardin de Massey à Tarbes. De mon côté, il fallait que je retraverse le jardin pour rejoindre ma voiture, c’était encore que du bonheur !
Quant au concours, si vous êtes du coin et que vous avez une réalisation internet à promouvoir, n’hésitez pas à vous s’inscrire sur le site de la fondation, vous avez jusqu’au 25 Avril pour proposer votre candidature !
Et pour la petite vidéo, elle sera en ligne dans quelques semaines, je vous tiendrai au courant et vous pourrez voir à quel point je suis vidéogénique , après ça, vous direz vous aussi que je suis une star, tout naturellement (et modeste ! ).
J’aurais pu en parler sur Gersicotti Gersicotta, mais j’aimerais publier là-bas plutôt un article racontant l’histoire du Jardin de Massey que je considère comme un petit bout de Gers au milieu de la ville…à suivre donc !