L'autre soir, je suis tombée par hasard sur la fin de Koh Lanta. Oui, parfaitement, par hasard...
Je ne reviendrai pas sur les belles valeurs humaines mises en avant par ce programme : mensonge, trahison, manipulation... mais sur les talents de commentateur de Denis Brognard.
Les quelques fois où j'ai vu l'émission, ça m'a sauté à la figure (ou plutôt aux oreilles). Ce type-là, c'est un condensé de Bernard Pivot (pour le vocabulaire) et de Patrick Bouchitey (pour la diction).
Morceaux choisis (surtout ar-ti-cu-lez bien en lisant) :
- la châtaigne salvatrice
- la mythique épreuve du poteau
- ici, tout n'est que vigueur (oh oui, Denis, oui)
- la tenace Jade
- l'obstinée Philomène
- le valeureux Romuald
- une boulimique des victoires et une fanatique des podiums
- un camouflet inacceptable
- l'ire est bien souvent passagère
- le gaillard est robuste...
Tout ça, en l'espace de seulement 5 minutes !!!
Bref, tout ça pour dire que si j'étais prof de français, j'obligerais mes élèves à regarder Koh Lanta pour se cultiver.
Etonnant, non ?