C'est en remuant des cailloux que j'ai d'abord apperçu deux patttes arrières, qui se dressaient entre deux pierres. J'ai pesté contre un machin tout desseché, mais en tirant sur une patte, pour le sortir de là, le machin était en fait souple et réagissait mollement...
Vivant, en tout cas et en hibernation sans doute pour être à ce point apathique (je l'ai nommé Jean-Michel, du coup). Il a échappé à la pioche, aux éboulis, à la pelle... J'ai eu le temps d'aller chercher l'appareil photo de prendre des gants pour le dégager, dans tous les sens du terme.
Et voilà la bête sortie des entrailles de la terre, grosse comme ma main et avenante comme un agent bibliothécaire municipal. C'est un ami, il bouffe des vers, des limaces et des larves et c'est aussi le signe d'une bonne qualité écologique du jardin. J'espère qu'il ne lui restera, de sa petite scéance photo, qu'un vague rêve au printemps et que ça lui aura donné de l'appétit !