Vaclav Klaus est interrogé dans Paris Match :
"je ne pense pas en terme d’euro-scepticisme, je préfère parler d’euro-réalisme. Je suis un euro-réaliste, à l’inverse de beaucoup de gens qui, dans votre pays et ailleurs, sont euro-nihilistes. [...] Ceux qui veulent faire disparaître les Etats d’Europe pour créer un seul Etat européen. Ce serait une erreur tragique. J’espère qu’elle ne verra jamais le jour. [...] Je n’ai pas peur des grands pays, ni des petits, mais des mauvaises politiques. Penser en terme de grandeur est une erreur. Je n’ai pas peur de la Chine ni des Etats-Unis, mais de la dégradation des libertés individuelles et de la démocratie en Europe. [...]
[D]ans l’Union européenne, comme naguère en URSS, des décisions très importantes ne sont pas prises dans les pays qu’elles concernent. A l’époque soviétique, certaines décisions étaient prises à 2 000 kilomètres, c’est quelque chose que nous n’oublierons jamais. [...]
Autre originalité : vous émettez des doutes sérieux sur le réchauffement de la planète. [...]
Pour ma part, je pense que la liberté est plus en péril que le climat."