Bon appétit !
Cric crac paf badaboum. Nous sommes venus à bout du sol boisé du salon que nous avons terminé de démembrer hier matin. La maison est vraiment très intrigante. Au rez-de-chaussée, qui comprend le salon, les toilettes, un cellier et la cuisine, seule cette dernière possède un sol avec une chape en béton et un carrelage, certes très moche avec ses nuances de vert et de violet, mais carrelage quand même. Les autres sols sont composés de plancher. Le Salon, bien séparé de la cuisine par la cage d’escalier, passe encore, mais le Cellier et les Toilettes jouxtant cette même cuisine, c’est assez farfelu, je dirai même fichtrement tarabiscoté ! Cette configuration laisse à penser qu’une partie de ma maison a été ajoutée bien après la première partie, d’ailleurs dans les murs on a trouvé des squelettes d’anciennes portes. Ah ah ! Les vils tricheurs ! Ils croyaient qu’on allait pas voir que c’est du rabibochage immobilier ! Mais nous on pète tout, forcément on finit par voir ce qui se passe la dedans. Bref, en ce qui concerne le sol du salon, c’est terminé pour lui, paix à son âme de plancher qui avait dû se faire piétiner par des tas de pieds depuis le temps.
Nous avons donc pété les murs du cellier et des toilettes pour unir leurs surfaces respectives à la cuisine et en faire une cuisine extrêmement grande, la cuisine de mes rêves, une cuisine comme celle de Mamounette, une cuisine avec plein de place dedans, bref, une cuisine parfaite pour cuisiner parfaitement. Après quelques coups de marteau, il ne fallait pas avoir une folle envie de se vider la vessie ou l’ampoule rectale. A moins d’aimer quand ça pique aux fesses.
Le lendemain, après un bon coup de nettoyage, mes toilettes recommençaient à retrouver leur splendeur originelle, ou presque. Même si l’intimité devenait « extimité ». Fan d’exhibition ? J’ai pour vous le parfait plan architectural pour vos WC : ouvert sur la cuisine, le salon, aucun mur autour et avec une vue par le bas. Facile à réaliser avec un marteau et une bonne dose d’huile de coude !
Mais aujourd’hui, j’ai décidé que cette configuration n’était vraiment pas acceptable, et que même si le côté pratique du « tout en une cuisine » m’enchante, la présence des commodités n’est pas ce qu’il y a de plus appétissant. Alors fichons les en l’air ces toilettes ! De toutes manières ça tombe bien, le plancher sur lesquels ils sont posés doit être sauvagement arraché.
Ouais, y'a des restes mais c'est pas ce que vous croyez !
En voyant ce tuyau dépasser, j’ai tout à coup cru qu’un sous-marin nous observait c’est pourquoi j’ai décidé spontanément de lui donner un petit nom très charmant « Koursky ». C’est chou hein ? Mais Koursky a fini bien seul après qu’on lui ai retiré ses amies les poutres pleines de poussières, de clous et de toiles d’araignée. Et puis avant de partir on lui a quand même mis un bon gros papier dans la bouche, parce que Koursky a quand même tendance à refouler grave du goulot …
Gersicotti Gersicotta regarde le soleil se lever
Pondéralement vôtre aime les vaches !
Un mot, un jour, c'est tout et rien !