« Un joyeux non-anniversaire, a qui ? A moi ! » Chantaient fièrement le Chapelier fou et Alice. De notre côté on fêtait humblement le moisiversaire de Naomi à grand coup de jus de pommes. Un mois que la belle est arrivée dans nos vies.
Un mois, ce n’est rien pour grand nombre d’entre nous et c’est pourtant à cela que se résume la vie de ma fille aujourd’hui. Ce matin, moisiversaire oblige, nous avons visité le cabinet de notre médecin de famille. Simple confirmation, 550 grammes et 3 centimètres en plus, ça vous change une Peachounette.
Un mois, un long mois, des longues journées mais de courtes nuits. La belle se lève à une ou deux reprises – ce qui est finalement relativement peu-, un temps globalement dédié aux tétouillages gloutons de la belle et aux remplissages systématiques de couches. Un temps enfin qui ne me concerne que moyennement dans la mesure où pour me réveiller, les pleurs ne suffisent pas. Christine doit me secouer pour que je daigne ouvrir les yeux, moi qui pensais avoir le sommeil léger. Mais étrangement je suis tout de même littéralement claqué…
Son premier mois donc et déjà tant de changements. Naomi évolue si vite à nos yeux que si elle garde ce rythme, ce dont je ne doute pas, elle recevra probablement son prix Nobel de Chimie avant même d’avoir son bac – ce qui serait tout de même assez classe*…
Cependant, ces changements ne concernent pas seulement Naomi mais aussi ses parents qui non contents d’être fiers, sont irrémédiablement aimant(és).
Les idées - et le sommeil – me manquent. De plus au moment où j’écris ces lignes, un gamine gazouille gaiement et parfois grommelle quand ses gazs font des grumeaux.
* Naomi, tu sais ce qui te restes à faire pour que je t’aime…**
** Niark niark niark