Assis sur son sofa de nuage
Un journal daté du soir
Qu�??il tenait comme un miroir
L�??oiseau tournait les pages
Un bûcheron cerné de flammes
Léchant l�??arbre centenaire
Il ne pensait qu�??à la femme
Automnale et légendaire
Un feu de Bengale en larmes
Au mur des lamentations
Mais dans toute cette agitation
Il ne rêvait qu�??à la dame
Un vieux poignard flamboyant
Déchire en deux son c�?ur fragile
Et laisse monter son âme agile
Battant de l�??aile sous le vent
Une forêt de marronniers
Cache sa vision fugitive
Il adore encore la fautive
Qui l�??a touché de légèreté
Un champ fané de giroflées
Embaume les sentiers de serpents
Il ferme les yeux en respirant
Ses cheveux noirs tout décoiffés
Le roi des plaines est à genoux
Au creux d�??un taillis épineux
Il guette encore et fait le v�?u
De se glisser dans les cailloux