"La génération des médecins qui a mis en œuvre la loi Veil et qui est à l'origine de la création des centres autonomes d'IVG a aujourd'hui 53 ans en moyenne et va massivement partir à la retraite. Or leur relève n'est pas assurée car la pratique de cet acte est considérée trop souvent comme peu attractive."
Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie, corrige le député :
"Les pouvoirs publics sont conscients et soucieux de ce taux, donc l'objectif n'est pas d'augmenter le nombre de prescripteurs mais de s'interroger sur l'échec des politiques de prévention de l'IVG".
Les amendements de Bérengère Poletti (n°731, n°1571, n°1695...) prévoient notamment que le deuxième cycle des études médicales comprenne un enseignement portant spécifiquement sur la contraception et l'avortement, et que les moyens d'accès à l'avortement soient fixés «de façon obligatoire et coordonnée par le schéma régional d'organisation des soins». Elle a déjà retiré celui qui visait à autoriser aux sages-femmes la prescription de la pilule abortive, en espérant le remettre plus tard.