Magazine Talents

The Reader

Publié le 25 février 2009 par Tb509

Salut!

Reader.jpg
Le hasard fait bien les choses…

Le week-end dernier je me suis procuré le DVD de The Reader. Je dis le hasard fait bien les choses car à cet instant là je ne savais pas encore que Kate Winslet allait avoir l’Oscar de la meilleur actrice pour son rôle dans ce film.

J’ai attendu 3 jours avant d’en parler, parce que, je l’avoue, il m’a fallu un bon bout de temps pour absorber le premier choc. En effet, le film est une véritable claque émotionnelle qu’on prend en plein visage. Poignant, dérangeant et haletant à la fois ; à la fin du film on ne sait plus comment on doit réagir. Et c’est bien ça, je crois, le but du scénariste Anthony Minghella et du réalisateur Stephen Daldry qui a déclaré que la première question que pose ce film est "Comment fait-on pour continuer à vivre après ce que nous avons fait?". Moi je dirais que la véritable question posée est plutôt "Les années qui passent effacent-elles les horreurs commises dans le passé ?".

Je reviens quelques pas en arrière pour vous raconter le synopsis du film. Allemagne, 1966. Étudiant en droit, Michael Berg est amené à suivre en direct, dans la salle d'audience, les procès de criminels nazis. À sa grande stupéfaction, il reconnaît parmi les accusées Hannah Schmit, une ouvrière qui, bien qu'ayant le double de son âge, l'a dépucelé huit ans plus tôt et fait vivre, le temps d'un été, sa première histoire d'amour. Alors que le procès avance et que les preuves accablantes s'acharnent contre cette femme qui avait disparu de sa vie sans crier gare, Michael se remémore son passé auprès d'elle, ainsi que les longues séances de lecture à haute voix qu'elle lui réclamait à chacune de ses visites. Ces réminiscences amènent l'étudiant à se demander s'il ne serait pas lui-même détenteur d'un élément de preuve susceptible d'alléger la sentence d'Hannah, qui s'annonce sévère

Pour la première fois de puis longtemps (et par longtemps je veux dire des années), je sors d’un film américain avec le cerveau en ébullition et la gorge serrée (je dis bien la gorge serrée pas que j’ai pleuré… Bon d’accord 10 minutes de film en plus et je pleurais comme une fillette).

Je n’ai jamais demandé ça avant, mais cette fois s’il vous plaît, allez voir ce film.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tb509 22 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine